montanaTitre : Je nous trouve beaux
Auteur : Cyril Montana
Éditeur : Albin Michel
Nombre de pages : 200
Date de parution : janvier 2013

Auteur :
Né en 1969, Cyril Montana a été chroniqueur à France Culture et collabore à plusieurs journaux.

Il a publié au Dilettante Malabar trip (2003), sélectionné pour le prix de Flore, Carla on my mind (2005), La faute à Mick Jagger (2008), sélectionné pour les prix Renaudot et Marcel Pagnol, chez Maren Sell, Le bonheur de refaire le monde (2005) et chez Gallimard, Vus de la lune.

Présentation de l’éditeur :
On peut avoir 40 ans, une femme, deux enfants, un métier et se conduire comme un ado plus que border line. Surtout quand on a été élevé par des parents soixante-huitards, qu’on vient de perdre sa grand-mère adorée et que son propre fils vient de fuguer.
Je nous trouve beaux est le portrait drôle et tendre d’un quadra qui a autant peur de vieillir que de ne pas être à la hauteur de ses responsabilités de père au sein d’une famille recomposée. Et qui est prêt à tout pour s’en libérer.

Mon avis :
Je nous trouve beaux…personnellement, je ne le trouve pas très beau ce quadragénaire qui, peut-être par peur de vieillir mais surtout parce qu’il est un homme avec un petit h ( genre singe, c’est lui qui le dit), se laisse aller vers des aventures adultères, des légèretés au niveau de son travail d’agent immobilier, des expériences particulières avec ses amis (comme l’infiltration d’une loge de franc-maçons).
Je le trouve plutôt attachant quand il est fier de son rôle de père. Tendre et compréhensif avec Claire, quatre ans, la fille qu’il a eu avec sa seconde épouse ou avec l’adolescent Jules, enfant de son premier mariage.
« C’est vrai que de se retrouver les pieds en l’air, sous une couette nez à nez avec une petite fille au regard pétillant, éclairée par une veilleuse « Babarpapa », qui vous raconte des histoires de papillon, de médailles de mariage et d’autres incompréhensibles de pain d’épice, ça vous transporte. C’est un autre monde, c’est magique. Il faut le vivre pour comprendre. »
Il peut-être touchant au chevet de sa grand-mère, prêt à tout pour l’accompagner une dernière fois vers la paix.
 » On revient souvent sur les mêmes lieux, mais dans des situations différentes, les paysages, les pierres et les choses ne bougent pas, mais nous si. »
Mais alors, pourquoi vouloir salir cette image en nous infligeant des chapitres scabreux voire inutiles au milieu de scènes plutôt sympathiques. Sûrement pour illustrer que la vie d’un homme de quarante ans, c’est famille, boulot mais aussi ( et surtout) tentations ( je reste sobre).
De même, l’auteur utilise des mots soutenus au milieu d’un style parlé assez pauvre.
Beaucoup d’ambiguïtés chez Grangier, le narrateur et chez l’auteur.
Certains aimeront l’ironie, la modernité, l’auto-dérision. Personnellement, je ne trouve que peu d’intérêt au style et au récit.

Je remercie les Editions Albin Michel pour la découverte de cet auteur.

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

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