violetaTitre : Violeta
Auteur : Grecia Caceres
Littérature péruvienne
Traducteur : Marianne Millon
Éditeur : L’éclose
Nombre de pages : 230
Date de parution : 2003

Auteur :
Grecia Caceres est romancière et poète.
Née en 1968 à Lima, Pérou, elle fait ses études à l’école française de Lima. En 1992, après avoir fini ses études en Littérature à l’Université Catholique de Lima, Grecia Cáceres part en France suivre un troisième cycle à Paris, où elle est désormais installée.

Présentation de l’éditeur :
Violeta, secrétaire à Lima dans les années soixante, élève seule sa fille de quinze ans. L’ouverture d’un salon de thé en face de son bureau bouleverse tout son monde. De sa seule fenêtre, œil de Violeta, elle scrute les évènements de la rue et du salon de thé. elle deviendra témoin d’une histoire d’amour très inattendue…
Dans un Pérou qui se modernise, Violeta vit la vie des autres comme on lit de palpitants romans-photos. Mais l’injustice originelle de la société péruvienne va bientôt frapper sa vie et l’obliger à voir plus loin…

Mon avis
Quand je me suis inscrite au Challenge Destination Pérou, je voulais découvrir un autre auteur que Vargas Llosa et Ys m’a gentiment conseillé d’aller voir sur son site à la catégorie « Littérature péruvienne ». Je me suis donc intéressée à Grecia Caceres et j’ai eu la chance de trouver un de ses livres lors du « désherbage » de ma bibliothèque.
Ce roman est une peinture intéressante de la société péruvienne des années soixante et surtout une galerie de portraits de différentes femmes.
Violeta est une femme indépendante. Elle est blanche ce qui est un avantage certain pour trouver un bon travail et elle élève seule sa fille. Le père de son enfant est un amant de passage dont elle ne se souvient pas. Cachée derrière un lourd maquillage, bien habillée, elle vit la vie des autres en ayant toutefois la pudeur et la discrétion nécessaires, un peu comme dans les romans-photos dont elle parle souvent.
Cristina, la fille du nouveau propriétaire chilien du salon de thé est jeune, vive et peut-être un peu arriviste. Elle aime discuter avec Violeta, mais est-ce par affinité ou intérêt pour le patron ingénieur?
La fille de Violeta est la figure moderne de la femme. Réaliste, elle préfère trouver sa place dans la société par les études, et non par le mariage. Elle est métisse, quelconque et ne veut pas traîner un de ces machos comme mari. Cela ne l’empêche pas d’être amoureuse et d’en souffrir.
A part le patron du salon de thé, les hommes n’ont pas le beau rôle dans ce roman. Double vie, alcool, hypocrisie…
Toutefois, le style du roman est assez impersonnel. J’ai trouvé étrange de nommer la plupart du temps les personnages par leur qualité et non leur prénom.
 » Je ne sais pas, Ingénieur, peut-être… » Peut-être est-ce des approximations de traduction puisque j’ai relevé plusieurs erreurs.
Le contexte du pays reste en demi-teinte derrière les histoires que provoquent l’installation de cette famille du nouveau salon de thé.
Violeta ne m’a pas vraiment plu. Un peu guindée, toujours soucieuse de son apparence, semblant préférer Cristina à sa propre fille parce qu’elle feint de s’intéresser à elle. Elle préfère s’intéresser à la vie des autres plutôt que de vivre la sienne.
Mais cela prouve que l’auteur est parvenue à bien dépeindre ses personnages.

Vous trouverez d’autres lectures d’auteurs péruviens sur le site de Voyages et Vagabondages.

  bac

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

25 mai 2013 à 11 h 07 min

Grecia Caceres est sur ma liste dans mon défi personnel sur les femmes américaines du festival America 2012 dont on ne parle presque jamais. Du coup je ne sais ps quoi choisir d’elle. Ton avis est mitigé aussi irais-je voir un autre titre.



25 mai 2013 à 13 h 57 min

Le résumé a l’air plutôt intéressant. Après, concernant le style, je pense qu’on n’est pas habitués à la façon d’écrire de ces auteurs péruviens. J’ai eu un peu de mal avec le mien également.



25 mai 2013 à 19 h 59 min

Il a l’air plutôt chouette je trouve. Du coup le Pérou dépeint dans ces années-là, n’est pas trop dur? Car celui des années 90 est très difficile…



    26 mai 2013 à 13 h 53 min

    En tout cas, l’auteur ne laisse entrevoir que peu de difficultés si ce n’est tout de même le racisme et le sexisme. C’est le début d’un renouveau économique et chacun est prêt à tout pour s’en sortir (négociations à la lilite de la légalité, mariage, travail…)



25 mai 2013 à 20 h 09 min

Pour l’instant, les auteurs péruviens n’ont pas vraiment conviancu les participants de cette destination Pérou !



alexmotamots
27 mai 2013 à 12 h 58 min

Une littérature qu’il faudra que je découvre.



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *