richezTitre : L’odeur du minotaure
Auteur : Marion Richez
Éditeur : Sabine Wespieser
Nombre de pages : 128
Date de parution : août 2014

Auteur (source Éditeur) :
Née dans le Nord en 1983, Marion Richez grandit à Paris puis dans la Creuse ; elle y prend goût au théâtre par la Scène nationale d’Aubusson. Reçue à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm, agrégée de philosophie, elle prépare un doctorat à Paris-Sorbonne IV sur la conscience corporelle. Ses recherches universitaires s’inscrivent dans une quête générale du mystère du corps et de l’incarnation, qui l’ont amenée à devenir l’élève de la comédienne Nita Klein. Elle a plusieurs fois collaboré à l’émission « Philosophie », diffusée sur Arte, sur les thèmes du corps et de la joie. En 2013, elle a également participé au long métrage documentaire consacré à Albert Camus, Quand Sisyphe se révolte.
En août 2014, paraît son premier roman, L’Odeur du Minotaure, chez Sabine Wespieser éditeur.
Site personnel : http://marionrichez.fr/

Présentation de l’éditeur :
De la blessure que lui firent les fils de fer barbelés, alors qu’elle s’élançait, confiante, dans un champ où broutaient des vaches, la petite fille n’a gardé qu’une trace sur le bras. Elle qui ne voulait pas grandir a réussi un parcours sans faute. Son enfance terne, sa première histoire d’amour avec un jeune homme aussi rangé qu’elle, elle les a remisées bien loin. Marjorie, après de brillantes études, est devenue la « plume » d’un ministre. Caparaçonnée dans ses certitudes, belle et conquérante, elle se joue des hommes et de son passé.
Mais le numéro qui s’affiche sur l’écran de son téléphone portable tandis qu’elle s’apprête à rejoindre son ministère, elle le reconnaîtrait entre mille, bien qu’elle ne l’ait plus composé depuis longtemps : sa mère l’appelle au chevet de son père mourant. Quand, au volant de sa puissante voiture, elle quitte l’autoroute qui la conduisait chez ses parents, pensant prendre un raccourci, un choc violent la fait s’arrêter net. Elle vient de heurter un animal. Bouleversée, tremblante dans la nuit de la forêt, elle recueille le dernier souffle du grand cerf qu’elle a tué. Et c’est à ce moment que sa vie bascule.
L’Odeur du Minotaure, comme les contes initiatiques auxquels il s’apparente par l’extrême concision de sa langue et la simplicité de sa structure, est un beau roman de la métamorphose.

Mon avis :
L’odeur du minotaure, premier roman de Marion Richez est sûrement le plus obscur que j’ai lu en cette rentrée littéraire.
Marjorie passe de la solitude et des rêves de l’enfance à la domination de Thomas, un bourgeois macho « donneur d’ordres » assez odieux. Intelligente et capable d’indépendance, elle tente enfin de se libérer.
 » J’étais une planète morte traînant sa giration autour du mauvais astre. »
 » Dans quel recoin de mon corps ou de mon esprit se cachait celle qui était moi? »
Mais l’appel de sa mère lui annonçant les derniers moments du père, son accident sur la route qui coûte la vie à un cerf déstabilisent son esprit. L’idée de la mort et de la séparation atteint alors son équilibre mental. Elle s’identifie à la biche cherchant désespérément l’amour qu’elle a perdu. Un barbelé la ramène aux souvenirs douloureux de la guerre de son aïeule. Son esprit chancelle et elle se retrouve internée en psychiatrie.
 » J’appelle le grand cerf, J’appelle mon père. J’appelle Dieu. Enfin, j’appelle l’infirmière, et elle me donne un calmant qui me terrasse. Les voix sont bien obligées de disparaître avec moi. »
Telle la biche meurtrie et fragile, Marjorie tente de retrouver cet amour animal, vital qui comblera ses failles de jeunesse, ses douleurs adolescentes et sa peur de la mort et de la séparation.

Marion Richez construit son récit en forme de conte initiatique, nous laisse en fin de roman avec un être presque irréel et attachant, animal fidèle dans un monde humain.

L’ensemble reste tout de même assez inégal et plutôt difficile à appréhender.

rentrée nouveaux auteurs

 

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

15 septembre 2014 à 14 h 12 min

ça me parait assez touffu,je crois que je vais passer



alexmotamots
15 septembre 2014 à 18 h 40 min

Après avoir lu ta conclusion, je ne suis pas tentée.



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