GardosTitre : La fièvre de l’aube
Auteur : Peter Gardos
Littérature hongroise
Titre original : Hajnali láz
Traducteur : Jean-Luc Moreau
Éditeur : Robert Laffont
Nombre de pages : 270
Date de parution : 11 avril 2016
«  Laissez-nous rêver! »
Myklós Gárdos, poète et journaliste hongrois, a vécu l’enfer des camps pendant la seconde guerre mondiale. De ce qu’il y a subi, le lecteur en saura peu mais suffisamment pour comprendre qu’ en juillet 1945, en centre de traitement suédois il se tourne vers la vie.
 » Vous avez traversé des épreuves terribles, et vous avez survécu. Oui, vous avez survécu, Miklós. Ne lâchez rien, c’est la dernière ligne droite. »
Quand il est arrivé à Lärbo, sur l’île de Gotland, il ne pesait plus que 29 kilos, avait perdu 12 dents remplacés par des dents de métal, avait le typhus et la tuberculose. Chaque matin,à l’aube, une forte fièvre le terrasse. Lorsque le médecin du camp, Lindholm lui annonce qu’il lui reste six mois à vivre, il recense les femmes hongroises de sa région natale recueillies dans les centres de traitement suédois et leur écrit une lettre.
 » Ces cent dix-sept lettres, il aurait pu les multiplier au papier carbone. Elles ne différaient les unes des autres que par un seul mot : le nom de la destinataire. »
Sur les dix-huit réponses, celle de Lili Reich, retient son attention. Sans nouvelles de sa mère, Lili, dix-huit ans, est de santé très fragile. Elle aussi, a vécu le cauchemar des camps de concentration. Parrainée par une famille suédoise catholique, elle souffre d’avoir renié sa judéité. Sur les conseils d’une de ses amies, elle répond à Myklós.
De lettres en lettres, d’espoirs de rencontre en visites surveillées, Myklós et Lili vont mettre tous leurs espoirs l’un en l’autre. Ils ont tant besoin de chaleur humaine.
Péter Gárdos est son fils, c’est lui qui raconte cette histoire à partir des lettres retrouvées à la mort de son père. Des échanges épistolaires, il raconte la vie dans les centres de traitement, les amitiés, la joie de recevoir enfin des nouvelles de Hongrie, les doutes et problèmes de santé de chacun, l’espoir socialiste.
La douceur de Lili, la volonté de Myklós, la preuve que l’obstination est une promesse d’espoir sont des points forts de ce récit, qui, toutefois, par le biais du fils perd de sa spontanéité et de sa profondeur.
Péter Gardós a lui-même adapté ce premier roman au cinéma.
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Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

24 mai 2016 à 16 h 20 min

Cela semble être un roman fort et émouvant, je note! 🙂





25 mai 2016 à 21 h 04 min

un roman épistolaire alors? J’aime bien !



26 mai 2016 à 11 h 50 min

Je ne te sens pas pleinement convaincu.



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