Titre : Summer
Auteur : Monica Sabolo
Éditeur : JC Lattès
Nombre de pages : 320
Date de parution :août 2017

 

Plusieurs semaines avant sa sortie, ce roman faisait déjà parler de lui. Comme je n’avais jamais lu l’auteure, toujours facilement influençable lorsqu’il s’agit de nouveautés littéraires, ma curiosité a pris le dessus.
Je continue à lire dans la presse et les blogs de très bons avis. Ce roman a été retenu par le pré-comité de lecture du jury des Lectrices Elle de septembre. Et je ne comprends, je suis complètement passée à côté de cette ambiance. Il faut dire que tout est affaire de magnétisme. L’enfance massacrée se dilue dans les profondeurs d’un lac. Celui où, un soir d’été, celui de ses dix-neuf ans, Summer, superbe jeune fille blonde convoitée par tous, disparaît. Laissant son jeune frère, déjà un peu paumé dans la drogue, sans explication. Le jeune garçon devient maussade, sournois, léthargique avec des tendances violentes envers son corps. Ses cauchemars lui laissent des visions de corps perdus sous les eaux du lac.
Vingt-quatre ans plus tard, Benjamin suit toujours une thérapie.

Summer Wassner, «  son nom, il sonnait étrangement, comme celui d’un animal exotique, un animal furtif dans le lointain. » Petit à petit, Benjamin recompose le passé de Summer autour de ses parents. Un père, avocat des hommes politiques et une mère à la beauté adolescente proche de sa fille dans un coin huppé au bord du lac Léman.
«  dans le monde de mes parents : le vernis social et de politesse étouffe les émotions, comme des insectes dans un bocal de verre. »

Si l’univers intérieur de Benjamin et les blessures de l’adolescence sont bien rendus, je n’ai pas accroché au style qui m’a paru assez plat, les envolées lyriques me laissant couler dans les eaux du lac. L’intrigue, l’ambiance et les personnages sont finalement assez classiques comme dans bon nombre de romans américains.
Les chroniques de la presse littéraire comparent souvent l’ambiance de ce roman avec Virgin Suicides de Jeffrey Eugenides ou des romans de Laura Kasischke. Cela aurait dû me faire douter, je n’entre pas facilement dans ce type de récit.

Avis de Telerama, Baz’art

 

 

 

Auteur

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Commentaires

5 septembre 2017 à 9 h 08 min

Tu es loin d’être la seule à ne pas avoir aimé ce récit et ta critique est fondée même si personnellement j’ai été emportée par l’ambiance et le thème. Le déni de la mère est subtilement amené. Ce livre n’a pas fini de faire polémique 😉



5 septembre 2017 à 9 h 19 min

J’aime bien ta chronique! Ce livre est sur ma liste aussi, je suis très intriguée par cette histoire 🙂



5 septembre 2017 à 10 h 03 min

Je n’ai pas aimé non plus même si j’aime beaucoup Laura Kasischke… Je ne comprends pas l’engouement autour de ce livre…



5 septembre 2017 à 10 h 31 min

J’entends un peu de tout sur ce bouquin, je pense essayer de me faire mon propre avis quand même. Et étant plutôt fan des bouquins de Kasischke, ça pourrait me plaire.



5 septembre 2017 à 12 h 04 min

J’avais entendu de bonnes choses sur ce roman. Tu m’as refroidi!



5 septembre 2017 à 12 h 04 min

Ton avis ne m’encourage pas à aller y voir de plus près, d’autant que Laura Kasischke, soit m’emporte, soit me déçoit…



    5 septembre 2017 à 12 h 45 min

    Il a tout de même été retenu par le jury de septembre du Grand Prix des Lectrices Elle aux côtés de Ma reine et du roman de Darrieussecq. Même si je ne comprends pas, c’est un bel exploit.



      6 septembre 2017 à 12 h 31 min

      Ouiii…certes mais pour tout te dire le GPDL de Elle n’est pas une référence en ce qui me concerne, il en sort souvent des livres que je n’aime pas ! Comme pour beaucoup d’autres Prix d’ailleurs… Ce n’est pas, en tous cas ce qui me fait acheter un livre ! 😉



      8 septembre 2017 à 11 h 40 min

      Le seul prix que je pouvais lire sans hésitation était le Goncourt des Lycéens. Je dis « était » parce que j’avais été déçue dernièrement. Notamment Dicker en 2012



5 septembre 2017 à 14 h 41 min

Je suis complètement passée à côté de ce roman, également. Je me sens moins seule, maintenant.



7 septembre 2017 à 22 h 31 min

Cette auteure a l’air de beaucoup diviser, ça m’intrigue…



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