Titre : Tout est brisé
Auteur : William Boyle
Littérature américaine
Titre original: Everything is broken
Traducteur : Simon Baril
Éditeur :Gallmeister
Nombre de pages : 208
Date de parution : 7 septembre 2017

 

Erica ne s’est jamais sentie aussi seule et fatiguée. Son mari est décédé d’une tumeur au cerveau, sa mère vient de mourir, son fils Jimmy ne donne plus de nouvelles et son père, après une mauvaise chute, doit être transféré de l’hôpital à un centre de rééducation.

Seulement, le vieil homme, difficile, reproche à sa fille de l’abandonner. Il veut absolument rentrer chez lui, même si il ne tient pas debout. Erica travaille toute le journée et n’a pas les moyens de payer une aide à domicile.

Pendant ce temps, à Austin, Jimmy sombre dans l’alcool. Il vient de se faire larguer par son petit ami. Sans domicile, sans travail, il ne peut que rentrer à Brooklyn chez sa mère.

Jimmy s’est perdu à l’adolescence. Alors qu’il n’avait que quatorze ans, Jimmy sent la haine de son père.

« Il m’a dit qu’il détestait ne serait-ce que poser les yeux sur moi. »

Entre une mère épuisée, toujours réticente depuis la cruelle déception d’un premier amour et un fils qui ne s’est jamais senti en sécurité, le courant passe mal. Les reproches constants de la mère poussent le fils vers toujours plus d’isolement dans l’alcool. Dès le premier soir, dans un bar, Jimmy rencontre Franck, un poète. Franck parvient à créer une atmosphère plus reposante dans la maison d’Erica. S’écouter, faire un pas réciproquement vers les habitudes des autres plus que de les renier. Voilà sûrement le chemin de la reconciliation et de la reconstruction.

Malgré une rencontre intéressante entre une mère et son fils, entre deux êtres englués dans leurs soucis personnels qui ne savent plus comprendre l’autre, j’ai trouvé ce récit un peu creux autour d’une thématique assez classique.

Je remercie Léa et les Editions Gallmeister pour la lecture de ce livre dans le cadre du Picabo River Book Club.

 

 

 

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

28 septembre 2017 à 20 h 10 min

Oh bah zut alors, j’avais noté ce livre hier après avoir lu une critique enthousiaste sur un blog (sais plus lequel), et là… bah je suis sceptique maintenant.



28 septembre 2017 à 22 h 56 min

Cela m’est arrivé pour d’autres auteurs et je me sens à chaque fois, spoliée d’une grosse émotion



29 septembre 2017 à 10 h 54 min

Ce que tu dis de ce roman ne me tente pas. Tant pis.



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