Titre : Zebu boy
Auteur : Aurélie Champagne
Éditeur : Monsieur Toussaint Louverture
Nombre de pages : 256
Date de parution : 22 août 2019

 

Fin des années 90, Aurélie Champagne découvre ses origines malgaches et part six mois à Madagascar sur les traces de son père. Là, elle découvre le pays, son contexte historique et surtout se passionne pour l’insurrection de 1947. Il lui faudra du temps pour peaufiner ce premier roman, tout comme il faut du temps pour s’accaparer sa propre histoire.

C’est avec le bel Amila, surnommé Zébu boy que nous allons découvrir la situation d’un pays en pleine insurrection. Poussé par son père, Amila, élevé par les zébus, devient un jeune homme d’une force incroyable, un invincible. Il cache pourtant cette blessure liée à la disparition de sa mère.

Comme de nombreux malgaches rêvant de l’indépendance pour leur île, Amila est enrôlé dans l’armée pour combattre en France pendant la seconde gur=erre mondiale. Il survit aux batailles de la Meuse, aux prisons allemandes mais reste marqué par la mort de son meilleur ami, Amadou.

De retour au pays, il apprend la mort de son père. Il n’a plus qu’un rêve, racheter son troupeau de zébus. Pour cela il va faire commerce d’aoudys, ces talismans qui protègent les guerriers. Tous ses amis malgaches en ont besoin en pleine insurrection pour l’indépendance.

Zébu boy, malgré son implication pendant la seconde guerre mondiale n’a plus rien. Ni la citoyenneté promise, ni parents, ni maison,  ni zébus. Il erre avec un mérina (habitant du nord de Madagascar) dans un pays en pleine guerre civile, prompt à se lancer dans la mêlée pour gagner quelques zébus.

Ce roman m’a permis de découvrir quelques pages de l’histoire de Madagascar. Zébu boy nous entraîne dans un monde de croyances, de violence où il se promène avec sa naïveté et son assurance d’invincibilité.

J’ai lu ce roman sur des épreuves non corrigées. J’ignore si le roman broché comportera une introduction sur l’histoire du pays et le vocabulaire malgache. il m’a manqué quelques notions pour parfaitement entrer dans ce roman. Même si j’ai  fait quelques recherches pour mieux appréhender le contexte, il me reste finalement une impression de flottement suite à cette lecture.

Un livre n’apporte pas tout, le lecteur doit aussi faire sa part. Ce premier roman a le mérite de créer le besoin d’en savoir davantage sur cet épisode historique.

Auteur

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