Titre : Ouvre les yeux
Auteur : Matteo Righetto
Littérature italienne
Titre original : Apri gli occhi
Traducteur : Anne-Laure Gonin-Marquer
Editeur : Points
Nombre de pages : 144
Date de parution : 18 avril 2019
Date de parution originale : La dernière goutte, janvier 2017

 

Qui n’a jamais demandé à quelqu’un de fermer les yeux pour mieux révéler l’effet de surprise lorsque l’autorisation « Ouvre les yeux. » est lancée. Plaisir de découvrir la joie dans les yeux d’un enfant face au cadeau tant désiré ou face à une merveille de la nature.

Giulio est le fuit d’un coup de foudre entre Luigi et Francesca. Le couple aimait arpenter la montagne avec leur fils. Le point culminant de leur bonheur à trois fut cet instant où la famille se retrouve au sommet du Schenon. Les grands espaces et le vol d’un aigle.

A treize ans, l’adolescent se replie sur lui-même face à un couple qui perd pied jusqu’au divorce.

« Il cesse de rire et nous ne nous en aperçûmes même pas. »

Luigi comble l’absence et lui offre une moto pour ses dix-huit ans. C’est peut-être la dernière fois qu’il pourra lui faire une surprise en lui disant « Ouvre les yeux. »

J’ai beaucoup aimé la construction de ce court roman. Le présent se conjugue au futur quand Luigi et Francesca se retrouvent pour une ultime rencontre avec le passé de leur fils. Cela ne peut se faire que dans la montagne, «  un lien où grimper mais surtout où descendre en soi-même pour mieux se connaître. »

S’y mêlent les autres chapitres, au passé. Le récit d’un couple qui part de la passion jusqu’au divorce, laissant sur le quai un enfant.

Un enfant, c’est comme un feu, il a besoin d’une attention constante.

Un très beau roman, où la nature et les silences donnent de la douceur, là où le destin peut se promettre violent.

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

30 octobre 2019 à 9 h 35 min

ce fut un énorme coup de cœur pour moi



annie-france belaval
30 octobre 2019 à 11 h 26 min

Je conviens qu’il s’agit d’un beau roman mais mon plaisir a été gâché par le côté trop prévisible; au moment où la moto est offerte, j’aurais pu écrire la suite (si j’avais eu du talent). Les personnes « rapportées » me semblent bien compréhensives…Le décor est superbe.



30 octobre 2019 à 19 h 25 min

Un roman très émouvant, oui, j’avais beaucoup aimé aussi. J’avais lu parla suite un autre titre, complètement différent, de l’auteur : Bacchiglione blues, sorte de polar humoristique, réussi aussi dans son genre…



31 octobre 2019 à 11 h 05 min

Mince, ta dernière phrase n’est pas fini. Mais je note tout de même ce titre.



31 octobre 2019 à 11 h 36 min

Oh mince, j’avais eu un plantage et j’ai ensuite oublié de reprendre. Merci pour ta vigilance, je corrige de suite



31 octobre 2019 à 12 h 53 min

Un coup de coeur pour moi. Une très belle lecture. Une excursion qui permet au passé et au futur de se rencontrer dans le présent



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *