Titre : Sunset Park
Auteur : Paul Auster
Editeur : Actes Sud
Nombre de pages : 316
Date de parution : septembre 2011
Présentation de l’éditeur :
Sunset Park explore la question de l’état de son pays : sept ans après l’effondrement des Twin Towers, la crise des subprimes, portant un nouveau coup au rêve américain, oblige les individus à une douloureuse et radicale révision de la manière d’appréhender leur propre histoire à l’heure du crépuscule annoncé des valeurs. –Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
Mon avis :
Sunset Park est un roman fidèle à l’univers de Paul Auster. Dans une Amérique récente (2008), en proie aux difficultés financières, l’auteur évoque la vie de différents personnages qui évoluent dans la sphère de Miles Heller, le personnage principal.
Miles à quitté ses brillantes études et sa famille suite à son sentiment de culpabilité dans la mort de son demi-frère. Après des années de galère, il rencontre en Floride, Pilar Sanchez, une très jeune lycéenne dont il tombe éperdument amoureux. La famille de Pilar contraint Miles à s’exiler de nouveau et il atterrit chez son ami Bing, qui squatte avec deux autres filles, Ellen et Alice dans une maison abandonnée, Sunset Park. Ce rapprochement sur New York lui permettra d’affronter à nouveau son père, propriétaire d’une maison d’édition et sa mère, une actrice encore célèbre.
Trentenaires ou sexagénaires, tous ont des problèmes de couple ou de travail. Que ce soit l’édition ou la production de films, l’économie est au ralenti. Chacun a du mal à trouver sa place entre des passés traumatisants et des avenirs incertains.
Paul Auster glisse en filigrane des thèmes très américains comme des anecdotes sur des joueurs de baseball, ou une analyse du film « Les plus belles années de notre vie » qui traite de la réinsertion des soldats ou sur la liberté d’écriture (fatma de Salman Rushdie ou emprisonnement de Liu Xiaobo).
C’est un roman complet, une fresque de plusieurs personnages qui est tout de même teintée de pessimisme, ce qui est sûrement le reflet de la société américaine en 2008.
« les blessures sont une partie essentielle de la vie, et tant qu’on n’est pas blessé d’une façon ou d’une autre, on ne peut pas devenir un homme. »
Je pense que cette lecture va clore mon challenge de la Rentrée Littéraire 2011 avec 43 livres lus.
Commentaires
Et bien, quelle lectrice !!! 43 livres, chapeau bas. Je me laisse le temps de vider un peu ma PAL bibliothèque.
Si je trouve ce livre à la bibliothèque je le lirai
Oui mais ça c’est un vieil article et 43 livres c’était pour la rentrée 2011. Tu sais que suite à mon transfert de blog, je dois avoir près de 300 chroniques à transférer manuellement. J’en fais un de temps en temps.
Pour la rentrée 2013, j’en suis à ma vingtième lecture.