Titre : Katiba
Auteur : Jean-Christophe Rufin
Éditeur : Flammarion
Nombre de pages : 391
Résumé :
Quatre touristes occidentaux sont assassinés clans le Sahara. L’attaque est signée al-Qaida au Maghreb islamique, une organisation terroriste implantée dans les anciennes zones d’influence française d’Afrique de l’Ouest. Tout laisse à penser qu’elle veut aller beaucoup plus loin et rêve de frapper la France au coeur. L’événement est présenté par les médias comme un fait divers tragique mais il met en alerte les services de renseignements, de Washington aux Emirats, d’Alger à Paris.
Au centre de leurs jeux complexes, Jasmine. Jeune fonctionnaire du Quai d’Orsay apparemment sans histoire, elle émerge peu à peu comme la pièce maîtresse d’une opération d’envergure inédite.
Quels liens cette Française à l’élégance stricte entretient-elle avec le monde musulman ? Quelle secrète influence pèse sur elle depuis la disparition de son mari, consul de France en Mauritanie ? C’est en démêlant les fils les plus intimes de sa vie que la vérité se fera jour et que le suspense, haletant, trouvera son dénouement. Complice, victime ou agent double, Jasmine incarne le
mélange de répulsion et de fascination que le fondamentalisme religieux exerce inconsciemment sur chacun de nous.
Mon avis :
En général, je trouve les histoires d’espionnage lourdes et compliquées. certes, dans « Katiba », il y a pléthore de personnages mais l’intrigue est bien construite et le style est clair, voire aérien.
Les personnages sont intéressants et mystérieux. On ne découvre qu’à la fin, la vraie nature des protagonistes, notamment Jasmine, Dim et Kader.
De plus, l’auteur dévoile en même temps que l’intrigue, les motivations, les raisons qui poussent Jasmine à
agir de la sorte. plusieurs pistes sont suggérées vers la fin du livre et le rythme s’accélère, le suspense grandit et on ne lâche plus le livre jusqu’au dénouement.
L’auteur a vraiment réussi à construire une histoire agréable à lire sur le thème important et difficile qu’est le terrorisme.
Jean-Christophe Rufin explique dans la postface comment il s’est inspiré de faits réels pour construire cette histoire moderne et réaliste.