Titre : The four roses
Auteur : Jano & Baru
Éditeur : Futuropolis
Nombre de pages : 76
Date de parution : juin 2015
Auteurs :
Baru, Hervé Barulea , né en 1947 à Thil est un auteur de BD. Il a reçu le Grand Prix de la ville d’Angoulême pour l’ensemble de son oeuvre en 2010.
Jano, Jean Leguay, né en 1955 est un auteur, dessinateur et scénariste français. Il a participé à bon nombre de journaux, Métal Hurlant, l’écho des Savanes entre autres.
Présentation de l’éditeur :
Jérémie, alias King Automatic, est un big band à lui tout seul. Au retour d’une tournée, il apprend la mort de sa tante Marie. Farfouillant dans le grenier de celle-ci avec Gilou, son frangin, ils découvrent un 45 tours des années cinquante d’un certain Johnny Jano, ainsi qu’une carte postale dudit Johnny adressée à une certaine Rose. Sur le Teppaz, tourne-disques antédiluvien, Johnny Jano hurle son rockabilly, Havin’ A Whole Lot of Fun : renversant ! Sur la carte postale, ces mots : « For Rose, lovely. Johnny », et une adresse : Rosa Menechetti, East Main 124,New Iberia, Louisiana. Rose ! La grand-mère de Jérémie et Gilou, soi-disant disparue sans laisser de traces. Un secret de famille. Quinze jours plus tard, les deux frères débarquent en Louisiane, l’adresse du dernier domicile connu de Rose dans une main, une Fender Vintage de 67 dans l’autre. Au numéro 124 de East Main street, la porte s’ouvre…
Un vrai vinyle 45T offert dans la 1ère édition !
Mon avis :
La présentation de l’éditeur résume parfaitement le fond de cette histoire illustrée autour de la musique et du secret de famille. Je vais donc surtout m’intéresser à la forme.
Futuropolis produit ici un bel album avec pour cette première édition un 45 Tours vinyle qui nous plonge dans l’ambiance de cette musique américaine d’époque.
Les dessins sont précis et réalistes. Personnellement, je ne vois pas l’intérêt de camper les personnages avec des têtes d’animaux mais je parviens à l’oublier pendant la lecture.
Les textes sont souvent en langage parlé ce qui n’est pas non plus mon style préféré même si il est ici bien adapté. Je regrette que certaines bulles soient parfois imprécises ce qui n’aide pas au suivi.
Une forme qui a donc peut-être influencé mon avis sur le fond qui, sur la base du bonne idée bien amenée, se révèle ensuite une histoire assez banale et brouillonne.
Il n’en reste pas moins que l’ensemble parvient à plonger le lecteur dans l’ambiance de la musique américaine blues and rock, au coeur de la Louisiane. L’écoute du vinyle est un plus indéniable.
Je remercie Futuropolis et Babelio pour la découverte de cet album.
Commentaires
des bémols quand même… j’hésite!