Titre : L’héritière de Jacaranda
Auteur : Tamara McKinley
Éditeur : L’Archipel
Nombre de pages : 365
Date de parution : février 2011
Auteur :
Née à Launceston (Tasmanie), Tamara McKinley est encore enfant lorsqu’elle émigre en Grande-Bretagne, où elle est inscrite dans un pensionnat de jeunes filles du Sussex. Après avoir écrit des thrillers psychologiques, elle signe des sagas à succès, dont La Dernière Valse de Mathilda, Eclair d’été et Le Chant des secrets
(L’Archipel, 2005 à 2009). Mère de trois enfants, Tamara McKinley vit sur la côte Sud de l’Angleterre, mais retourne souvent dans son pays natal, pour y puiser l’inspiration de ses romans
Résumé:
À la mort de Jock Witney, tyran domestique à la tête du plus grand vignoble d’Australie – le Domaine de Jacaranda -, sa famille se rend compte que les affaires vont en réalité très mal. Quand un groupe français fait une offre de rachat des plus alléchante, les membres du clan s’entredéchirent.
Cornelia, la veuve de Jock, âgée de 90 ans, refuse catégoriquement de vendre. Elle aimerait convaincre Sophie, sa petite-fille, la prunelle de ses yeux, que la propriété familiale peut être conservée.
Dans ce but, Cornelia l’entraîne à l’autre bout de l’Australie, dans la vallée de Hunter, sur les traces de ses ancêtres. Elle profite de ce voyage pour lui narrer l’épopée familiale.
Du Sussex des années 1830 à l’Australie moderne, Tamara McKinley retrace la vie d’une famille de pionniers, marquée par de lourds secrets, des déchirures et une malédiction… Sophie saura-t-elle la briser pour réconcilier les deux branches de la famille et sauver le domaine ?
Mon avis:
Si vous aimez les grandes sagas familiales ou les feuilletons de l’été, vous adorerez le dernier livre de Tamara McKinley. Dans « L’héritière de Jacaranda », l’auteur nous fait découvrir la vie d’une famille depuis le début du XIXème siècle en Angleterre jusqu’ à nos jours en Australie. C’est l’histoire d’une famille, d’un
patrimoine, d’une terre, plus exactement d’un vignoble créé avec le sang et la sueur des premiers colons dans le bush australien.
Jock Witney, le patriarche sans coeur, vient de mourir. Il laisse une entreprise en faillite qui va être rachetée par des Français.
C’est sans compter la volonté de Cornelia, sa femme. Car les femmes de la famille sont courageuses et volontaires depuis Rose, cette jeune bonne anglaise arrivée en Australie au début du XiXème siècle.
Malgré un récit alternant l’histoire des colons et l’histoire actuelle et le grand nombre de personnages, j’ai réussi à suivre cette saga familiale parce que le scénario est parfaitement construit. Les évènements sont amenés de manière progressive et cohérente. petit à petit, j’ai découvert les liens familiaux, les secrets de famille et les malédictions. Cette construction progressive tient le lecteur attentif et intéressé.
Ainsi que Cornelia veut convaincre Sophie, sa petite-fille, de l’importance de l’héritage familial, j’ai compris l’amour et la passion des premiers colons pour leur exploitation.
Les nouvelles générations n’ont pas peiné pour obtenir cet argent et s’entre-déchirent pour en tirer profit. Il y a ainsi une palanquée de personnages arrivistes, jaloux, légers. On assiste à des déchirements, des traîtrises au sein de cette famille.
Il ne faut pas oublier aussi les grandes romances de cette histoire (John le gitan et Rose, Cornélia et Walter ou Sophie et Thomas).
Même si j’ai passé un agréable moment de lecture, il ne me restera pas grand chose de cette histoire si ce n’est peut-être le dépaysement de l’Australie.