Titre : Making Of
Auteur : Xavier Durringer
Éditeur : Le passage
Nombre de pages : 304
Date de parution : 24 août 2017
Cette lecture m’a agréablement surprise. Bien que l’univers du cinéma, habituellement surfait, ne corresponde pas à mon univers littéraire, j’ai trouvé avec ce roman une histoire bien menée, drôle et sensible.
Sur le canevas d’une histoire attachante, Xavier Durringer partage sa passion du cinéma dans une très bonne harmonie entre scénario, références cinématographiques, détails techniques, ambiance de tournage et évolution du cinéma français.
Corso, en réalisateur particulièrement humain, respectueux de ses acteurs depuis une indélicatesse lors de son premier tournage n’en est pas moins dépassé par les contretemps et les contraintes. Son équipe est soudée, chacun tire de son passé une belle énergie et une certaine philosophie.
Joseph Monterey, ex-taulard pour avoir vengé l’assassinat de son frère, devenu acteur par hasard sur le film de Corso, réserve de bien belles scènes dans cette comédie du tournage d’un film qui, finalement, ressemble parfois à la vraie vie.
L’auteur joue de la mise en abyme et je ne doute pas que Making of fasse un excellent film à la fois rythmé, drôle et sensible, à condition de respecter l’équilibre du roman et de ne pas tomber dans une caricature des personnages avec des acteurs trop légers.
J’ai lu ce roman dans le cadre du jury du Prix du Roman Fnac. Je ne serais pas allée naturellement vers ce roman. Être juré permet vraiment de découvrir et d’apprécier parfois d’autres univers de lecture.
Commentaires
Merci pour ton avis, je ne serai pas allé vers ce roman non plus.
Le cinéma m’est totalement étranger et je ne serai pas allée non plus vers ce livre que je lirai (68..)
J’espère qu’il te plaira
Je l’ai reçu dans les mêmes conditions que toi mais je n’avais pas eu le temps de le lire dans les temps, il m’attend donc toujours. Le sujet me plait et ton avis me rassure sur son contenu, sans doute une prochaine lecture.
Avec la rentrée, je suppose que tu vas être aussi très occupée
Cette semaine je n’ai pas touché terre. Il faut reprendre le rythme.
Je suis triste d’avoir quitté ce roman comme le sont certainement les membres d’une équipe de tournage quand le film est fini et qu’ils se séparent. J’ai rarement autant ri aux éclats en lisant un livre.
Cette lecture m’a agréablement surprise.