jpodTitre : JPOD
Auteur : Douglas Coupland
Éditeur : Au diable Vauvert

Résumé :
Ethan Jarlewski et ses cinq collègues travaillent dans une boîte de jeux vidéo à Vancouver et sont plus préoccupés par l’organisation de tournois de Tetris et la recherche d’informations inutiles
sur Internet que par la dernière tâche absurde imposée par leur direction : insérer un personnage de tortue dans un jeu de skate-board.
Bienvenue dans le quotidien dysfonctionnel de ces six geeks (accros à l’informatique) : la mère d’Ethan cultive du cannabis qu’elle revend à des bikers tandis que son frère fricote avec un puissant trafiquant de clandestins chinois. Une bien belle famille psychotique comme l’auteur sait si bien les camper…
Entre tournages de séries Z, compétitions de danse de salon, tribulations en Chine et autres situations déjantées, le récit nous plonge dans un univers hilarant. Pour parfaire l’ambiance de ce nouveau Génération X, Coupland truffe son texte de bizarreries visuelles et de jeux de mots, dressant ainsi le portrait parfait de la génération Google qui érige la futilité désabusée en art de vivre.
Avec cette comédie amorale émaillée d’autoréférences (Coupland va jusqu’à se faire personnage de jPod), la lucidité et la causticité d’un auteur au sommet de son art plastique et littéraire ne manqueront pas de ravir ses nombreux fans. Quant aux autres, ils seront happés par cette expérience de lecture aussi originale que jubilatoire.

Mon avis :
JPOD met en scène une équipe de « geeks », jeunes trentenaires travaillant sur la conception de jeux vidéos.
Pour ma part, j’ai découvert un univers particulier d’accrocs à l’informatique, pour lesquels l’ignorance n’existe plus grâce à Google. Ce sont de jeunes passionnés mais qui s’amusent davantage qu’ils ne travaillent. Ils n’ont qu’une envie c’est de se lancer des défis intellectuels inutiles, profiter de la vie. Chacun a ses angoisses (peur d’avoir faim, besoin de vamper, le maléfique atteint d’ énurésie, celui qui a été élevé par des lesbiennes…), ils se définissent comme des autistes particuliers.
Ethan, le personnage principal est harcelé par ses parents à longueur de journée. Son père est un figurant raté, passionné de danse de salon et sa mère l’appelle quand elle doit régler ses comptes avec ses amants envahissants jusqu’à sa période quasi-lesbienne.
Vous l’avez compris, JPOD nous plonge dans un monde particulier. C’est « déjanté », rempli d’humour parfois caustique (bêtisier du film « La liste de Schindler », course à l’héroïne le jour des « allocs »…).
L’auteur s’immisce à plusieurs reprises dans le scénario sous sa propre identité ce qui rend l’intrigue un peu loufoque et vient surtout clore le livre de manière assez étrange.
Ce livre se lit très facilement, il a le mérite de m’avoir sorti de mon univers habituel et je c’est aussi ce que je recherche dans la lecture.

 

 

Auteur

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