auster Titre : Invisible
Auteur : Paul Auster
Éditeur : Actes Sud
Nombre de pages : 293

 

Résumé :
New York, 1967: un jeune aspirant poète rencontre un énigmatique mécène français et sa sulfureuse maîtresse. Un meurtre scelle bientôt, de New York à Paris, cette communauté de destins placés sous le double signe du désir charnel et de la quête éperdue de justice. Superbe variation sur « l’ère du soupçon », Invisible explore, sur plus de trois décennies, les méandres psychiques de protagonistes immergés dans des relations complexes et tourmentées. Le vertigineux kaléidoscope du roman met en perspective changeante les séductions multiformes d’un récit dont le motif central ne cesse de se déplacer. On se délecte des tribulations du jeune Américain naïf et idéaliste confronté au secret et aux interdits, tout autant qu’on admire l’exercice de haute voltige qu’accomplit ce très singulier roman de formation. Au sommet de son art narratif, Paul Auster interroge les ressorts mêmes de la fiction, au fil d’une fascinante réflexion sur le thème de la disparition et de la fuite.

 

Mon avis :
Invisible est une succession de récits. comme dans ses autres romans, Paul Auster décortique la création littéraire.
Jim Freeman reçoit le récit d’un ancien ami, Adam walker. il y développe les évènements personnels de l’année 1967. Une année décisive puisque suite à la rencontre avec Rudolf Born, homme ambigu et manipulateur, il découvrira le sentiment de justice, de culpabilité. ce récit sera complété par le journal intime de Cécile, une jeune française amie de Rudolf et d’Adam. S’y ajoutent aussi les recherches de Jim. Qui manipule? Qui fabule? Difficile de déceler la vérité, ce qui relève du fantasme ou de la confession.
L’important est de comprendre le destin d’un homme meurtri par un drame familial lors de sa jeunesse, sa volonté mais sa difficulté d’être « un homme bien ».
La complexité des personnages et des évènements donne pourtant un roman bien construit, où l’on retrouve les thèmes habituels de Paul Auster.
Par contre, ce ne sera pas mon roman préféré de l’auteur, peut-être à cause de l’ambiguïté et de l’esprit malsain de certains personnages (Rudolf, Margot, Adam).Mes préférés sont « Brooklyn Follies » et « Seul dans le noir ».

Je reste une fervente adepte de cet auteur talentueux et passionnant.

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

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