Titre : Les séparées
Auteur : Kéthévane Davrichewy
Editeur : Sabine Wespieser
Nombre de pages : 181
Date de parution : 12 janvier2012
Présentation de l’Editeur :
Quand s’ouvre le roman, le 10 mai 1981, Alice et Cécile ont seize ans. Trente ans plus tard, celles qui depuis l’enfance ne se quittaient pas se sont perdues. Alice, installée dans un café, laisse vagabonder son esprit, tentant inlassablement, au fil des réflexions et des souvenirs, de comprendre la raison de cette rupture amicale, que réactivent d’autres chagrins. Plongée dans un semi-coma, Cécile, elle, écrit dans sa tête des lettres imaginaires à Alice. Tissant en une double trame les décennies écoulées, les voix des deux jeunes femmes déroulent le fil de leur histoire. Depuis leur rencontre, elles ont tout partagé : leurs premiers émois amoureux, leurs familles, leur passion pour la littérature, la bande-son et les grands moments des » années Mitterrand « . Elles ont même rêvé à un avenir professionnel commun. Si, de cette amitié fusionnelle, Kéthévane Davrichewy excelle à évoquer les
élans et la joie, si les portraits de ceux qu’Alice et Cécile ont aimés illuminent son livre, elle écrit aussi très subtilement sur la complexité des sentiments. Croisant les points de vue de ses deux narratrices, et comme à leur insu, elle laisse affleurer au fil des pages les failles, les malentendus et les secrets dont va se nourrir l’inévitable désamour. Car c’est tout simplement de la perte et de la fin de l’enfance qu’il s’agit dans ce roman à deux voix qui sonne si juste.
Mon avis:
J’ai terminé ce livre envahie d’une profonde émotion Parce que ce style très féminin est vraiment en phase avec ma sensibilité.
Ce sont des phrases courtes, des tonnes de questions, des retours en arrière. L’histoire se dévoile par petites touches. Des effleurements de pinceau qui, petit à petit, dessinent tous les reliefs de cette relation fusionnelle.
Alice et Cécile se connaissent depuis la maternelle. Alice vit dans une famille unie où l’on discute, l’on rit, l’on se chamaille alors que les parents de Cécile sont divorcés. Cécile aime plus que tout son demi-frère, Philippe et ce garçon joue un rôle important dans l’évolution de l’amitié des deux filles.
Aussi forte soit-elle, une amitié peut-elle tout supporter? Peut-on tout se dire, tout savoir l’une de l’autre? Comme toutes les copines, elles se racontent leurs petits secrets mais lorsque les choses deviennent importantes et personnelles, peut-on encore se confier et peut-être pardonner?
Au-delà de cette passion, j’étais en parfaite résonance avec l’époque puisque le récit va des années 80 à nos jours. J’ai connu les mêmes évènements politiques, les mêmes musiques, les mêmes films.
Certains lecteurs pourront s’agacer de cette écriture très féminine qui ressassent les états d’âme. quant à moi,
j’aime cette recherche intime, cette délicatesse des sentiments, cette découverte progressive vers les secrets les plus profonds.
J’avais beaucoup aimé La mer noire et je tenais absolument à lire une fois de plus Kéthévane Davrichewy. C’est à
nouveau un vrai coup de cœur et j’en remercie Sabine Wespieser pour cet inoubliable moment de lecture.
Commentaires
Pris en note, j’espère le trouver à la bibliothèque
complètement d’accord ( même si j’étais moins en phase avec la période)!!!!!!!!!!!!!à lire
http://lireetrelire.blogspot.fr/search?q=les+s%C3%A9par%C3%A9es
Il y a donc suffisamment d’émotion pour aimer ce roman même si on ne se souvient pas des années 80.
Mais vous verrez dans vingt ans, quel plaisir de lire des romans qui vous rappeleront les années 2000.
hihihi. je vous le dirais à ce moment là!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Un très beau billet pour un merveilleux roman
Merci Mélo. J’aime beaucoup l’auteur ce qui explique peut-être un meilleur billet