Titre : Agent 6
Auteur : Tom Rob Smith
Traducteur : France Camus-Pichon
Éditeur: Belfond
Nombre de pages : 528
Date de parution : mai 2013

Auteur :
Né en 1979 d’une mère suédoise et d’un père anglais, Tom Rob Smith vit à Londres. Diplômé de Cambridge en 2001, il a passé un an en Italie dans un atelier d’écriture. Il a ensuite travaillé comme scénariste pendant cinq ans – il a notamment passé six mois à Phnom Penh pour superviser l’écriture du premier feuilleton cambodgien. Après Enfant 44 (2009 ; Pocket, 2010) et Kolyma (2010 ; Pocket, 2011), Agent 6 est son troisième roman à paraître chez Belfond.

Présentation de l’éditeur :
Après le succès d’Enfant 44 et de Kolyma, la nouvelle aventure de Leo Demidov, ex-agent du KGB. Entre New York, Moscou et Kaboul, il va risquer sa vie pour élucider la mort de sa femme et mettre ses filles à l’abri. Sur fond de guerre froide, de maccarthysme et de guerre en Afghanistan, la quête haletante et désespérée d’un homme pris dans l’étau de la paranoïa et de la violence.

Mon avis :
Grande traversée dans le temps et l’espace pour cette troisième aventure de Léo Demidov, enquêteur au MGB (ex KGB). J’avais lu et apprécié Enfant 44 de cet auteur anglais mais j’avais raté Kolyma qui a eu de moins bons échos. Avec Agent 6, l’auteur parvient à m’ intéresser sur la totalité du roman, sans pourtant déclencher autant d’engouement qu’avec son premier roman.
Le roman commence en Janvier 1950 à Moscou avec la rencontre de Léo et une jeune russe méfiante. La visite du célèbre chanteur  noir américain communiste, Jesse Austin, unira Léo et Raïssa pour la vie.
En 1965, mariés et parents de deux filles adoptées, Raïssa s’apprête à accompagner une chorale russe aux États-Unis avec ses deux filles. Léo, ayant renié les Services Secrets ne peut quitter le territoire. En pleine guerre froide, les États-Unis luttent contre le communisme. La visite de cette chorale est une opportunité pour les Russes de favoriser l’émergence d’un sursaut communiste, notamment chez la communauté noire. Jim Yates, agent du FBI tente de contrer cette opportunité. Au cœur de ce conflit, la famille de Léo se retrouve manipulée par Mikhaïl Ivanov, expert russe chargé de la propagande et Jim Yates.
Léo n’a plus qu’une seule raison de vivre, venger sa famille.
Après une tentative de fuite avortée vers les États-Unis, Il se retrouve en Afghanistan comme  conseiller soviétique auprès du régime communiste afghan. Nous sommes en plein cœur du conflit entre le régime communiste afghan soutenu par l’armée russe et les moudjahidins. Léo est un des plus anciens conseillers russes, drogué à l’opium. Il forme les futurs espions comme Nara Mir, une jeune afghane. Tout comme les agents du KGB, pas de sentiments pour les agents russes en place à Kaboul.
« Décoré pour sa bravoure et son courage, ce soldat venait d’abattre un adolescent dans le but de démontrer que Dieu n’existait pas- ou bien s’il existait, il ne pouvait intervenir dans les guerres. Que les afghans n’avaient au une force surnaturelle à leurs côtés. »
Je ne suis pas vraiment adepte de ce genre de récit d’aventure. Mais la personnalité de Léo m’a permis de suivre avec intérêt ce roman. Un ancien agent du KGB ne fait pas à priori de sentiment. Et pourtant, l’amour que Léo éprouvait pour la belle Raïssa a ouvert une brèche en son cœur. Envenimé par un esprit de vengeance, il a toutefois une profonde affection pour les enfants, en souvenir de ses propres filles. Ses actes sont guidés par le souvenir de Raïssa. La métamorphose du personnage est sans aucun doute ce qui a retenu mon attention.

Je remercie babelio qui m’a proposé la lecture de ce roman dans un Masse critique spécial.

polars

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Auteur

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Commentaires

14 mai 2013 à 13 h 47 min

J’avais pris une grosse claque avec Enfant 44 que j’avais trouvé top. Mon enthousiasme était un peu retombé avec Kolyma. Je crains que le filon de « la suite des aventures de… » ne s’use un peu…



    14 mai 2013 à 14 h 47 min

    Moi aussi, j’avais adoré Enfant 44 mais je n’ai pas lu Kolyma que les lecteurs semblaient moins apprécier. Je dirais que celui-ci est moyen. Intéressant sur le plan « historique », sur le rythme de l’action et ce qui m’a le plus accrochée pour son personnage.



clara
15 mai 2013 à 9 h 22 min

J’avis lu Kolyma et j’avais eu un avis mitigé..je pense qu’il est préférable de lire Enfant 44 d’abord.Mais je n’ai pas envie de renouer avec cet auteur que j’ai rencontré d’ailleurs !



15 mai 2013 à 13 h 13 min

Oh, oh, ça sent la nouveauté, ça ! Tu es sûre que ce n’est pas mai 2013, pour la date de sortie ? J’avais aimé Enfant 44, mais pas lu Kolymla, va savoir pourquoi…



19 mai 2013 à 10 h 40 min

Bonjour, n’ayant pas été totalement convaincue par le premier roman Enfant 44 (beaucoup d’invraisemblances), je n’ai pas été plus avant dans la découverte de cet écrivain. Bon dimanche.



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