Titre : Trois fois dès l’auble
Auteur : Alessandro Baricco
Littérature italienne
Titre original : Tre volte all’alba
Traducteur : Lise Caillat
Nombre de pages : 128
Date de parution : 26 février 2015
Auteur :
Alessandro Baricco, né le 28 janvier 1958 à Turin est un écrivain, musicologue et homme de théâtre italien contemporain. Baricco a remporté de nombreux prix, dont le prix Campiello 1991 (finaliste), le prix Viareggio 1993, et le prix Médicis étranger 1995. Ses romans sont traduits en de nombreuses langues.
Présentation de l’éditeur :
Deux personnages se rencontrent à trois reprises.
Un homme commence à parler avec une femme dans le hall de son hôtel et, quand celle-ci a un malaise, il l’héberge dans sa chambre. Leur conversation se poursuit, l’homme s’ouvre à elle mais mal lui en prend.
Un portier d’hôtel aide une jeune cliente à s’enfuir afin d’échapper à son compagnon, un individu violent et dangereux. Plus âgé qu’elle, il lui révèle qu’il a passé treize ans en prison à la suite d’un meurtre.
Malcolm, le personnage de la première rencontre, est encore enfant quand ses parents meurent dans l’incendie de leur maison. Pour le soustraire aux suites de ce drame et l’emmener dans un endroit sûr, une inspectrice de police le conduit chez un de ses amis.
Trois histoires nocturnes qui se concluent à l’aube et qui marquent, chacune à sa façon, un nouveau départ. Trois facettes qu’Alessandro Baricco rassemble en un récit hypnotique et puissant, non dépourvu d’élégance et même de sensualité.
Mon avis :
Dans sa présentation, l’éditeur donne le cadre de chacune des trois nouvelles. Chacune commence dans un hôtel et se termine à l’aube. Et entre deux, il y a tout le talent d’Alessandro Baricco qui parvient, comme à son habitude, à composer des êtres de chair et de sang, de passion et de douleur, enrichi d’un passé, vivant une expérience actuelle et partant vers un autre avenir en quelques lignes.
Les descriptions sont précises sans être lourdes, les dialogues concis donnent un rythme à la rencontre et nous instruisent sur l’histoire et la caractère des personnages. Tout est précis et nous laisse pourtant dans un flou un peu magique privilégiant ainsi la rencontre d’un homme et d’une femme.
» Il faut faire attention quand on est jeune parce que la lumière dans laquelle on vit, jeune, est la lumière qui nous suivra toujours, et ce pour une raison qu’il n’avait jamais compris. »
Si dans chaque nouvelle, les protagonistes sont à des âges différents, Ils pourraient bien avoir la même lumière d’une nouvelle à l’autre.
Trois fois dès l’aube était le titre du livre imaginaire cité dans Mr Gwyn, le précédent roman d’Alessandro Baricco. L’auteur lui donne ici une réalité pour notre plus grand plaisir.
Un petit plaisir à ne pas bouder.
Commentaires
Alessandro Baricco est un auteur que j’aime beaucoup. Ce livre saura sans aucun doute me séduire.
J’avais vraiment adoré Novecento pianiste et Soie. Je n’en rate plus un seul.
J’ai lu Soir et Mr Gwyn. Je n’ai pas voulu tenter Novencento pianiste (même s’il est dans ma PAL) à cause de son côté poésie, j’avais peur de passer à côté et donc que ce très court roman refroidisse mon enthousiasme par rapport à l’auteur.
Après la lecture de Mr Gwyn que j’ai vraiment adoré, ces nouvelles viendront à leur tour !
C’est un auteur que l’on peut lire et relire. En plus c’est généralement court donc cela se lit d’une seule bouchée gourmande.
Voilà qui me parle, je note !
Cela ne m’étonne pas.
Je suis d’accord avec toi, un petit plaisir à ne pas bouder 🙂
Baricco dit s’être fait plaisir en développant ce titre de Trois fois dès l’aube dont on parle dans Mr Gwyn. Mais il nous fait plaisir aussi.
Je suis d’accord, c’est un petit livre tout à fait charmant. Je n’ai pas lu Mr Gwyn mais ce n’est pas grave. En revanche, je n’ai rien pu en dire sur mon blog. Encore un livre qui m’a laissée muette !
Non, il n’est pas nécessaire de lire Mr Gwyn pour aborder celui-ci.
Moi aussi, j’ai eu du mal à en parler. Ma chronique est d’ailleurs assez courte. On ne peut qu’inciter à le lire.
il est dans ma liste d’envies!
Une envie qu’il convient de satisfaire…
J’adore Baricco depuis Soie et un autre dont le titre m’échappe (un musicien sur un bateau), même si je n’ai pas encore lu Mr Gwyn, je note ce titre pour sa sortie en Poche !
Le musicien sur un bateau, c’est Novecento pianiste. Et c’est aussi mon préféré, juste avant Soie.
De cet auteur, je n’ai lu que Soie. Tu me donnes très envie de me replonger dans ses mots!
Tant mieux et je pense que tu ne seras pas déçue.
Un auteur avec lequel j’ai du mal. Des deux que j’ai lu, je n’ai jamais réussi à entrer dans son écriture.
Assez rare mais cela peut se comprendre tant son écriture est unique et particulière.
Baricco est un enchanteur… Je sens que je ne vais pas pouvoir passer à côté de ce nouveau titre !
Tu as raison. Quand on aime, il ne faut pas passer à côté.
Je vois beaucoup ce livre en ce moment, mais j’hésite à le lire… Je dois t’avouer que tu m’as donné un peu plus envie de le lire alors je le note! 🙂
Ravie d’avoir » enfoncé le clou ». N’hésite plus!
Vraiment très envie de découvrir cet auteur
Il y en a sûrement à la bibliothèque. Ce sont des livres assez courts. Alors, tu n’as plus aucune excuse….et je suis certaine que tu vas aimer