desartheTitre : Dans la nuit brune
Auteur : Agnès Desarthe
Éditeur : Editions de l’Olivier
Nombre de pages : 280

Auteur :
Agnès Desarthe est née en 1966 à Paris. Romancière, elle a notamment publié Un secret sans importance (prix du Livre Inter 1996), Mangez-moi (2006) et Le Remplaçant (prix Virgin-Femina 2009). Agrégée d’anglais, traductrice, elle a consigné avec Geneviève Brisac un essai sur Virginia Woolf, V.W. ou le Mélange des genres. Elle est également l’auteur de nombreux livres pour la jeunesse.

Résumé:
Jérôme est un homme calme. C’est du moins ce qu’il croit. Lorsque l’amoureux de sa fille Marina meurt dans un accident, il tombe dans une profonde agitation. Que faire du chagrin de Marina ? D’autres secousses, de plus en plus fortes, viennent ébranler la vie de Jérôme. II doit alors se rendre à l’évidence : de lui-même et de ses origines, il ne sait rien, sinon qu’il fut recueilli jadis, errant dans les bois, par un couple qui l’adopta. D’où vient Jérôme, l’enfant sauvage ? Pour le savoir, il lui faudra plonger à nouveau dans la nuit brune, guidé par un étrange mentor. Dans ce livre, un homme doit se confronter à des forces qui le dépassent, et qui portent des noms si anciens qu’ils ont presque perdu leur sens, comme Eros ou Thanatos. Pour lui, l’Histoire est vraiment un cauchemar dont il essaie de s’éveiller. Usant de toutes les ressources du romanesque, sans se priver de celles du conte, Agnès Desarthe ne cesse de nous surprendre et de nous enchanter.

Mon avis:
Je n’avais jamais lu Agnès Desarthe et j’ai été un peu déçue par ce roman.
Il me semble que l’auteur a traité trop de sujets, trop de drames ( accident d’Armand, peine de marina, disparition de Clémentine, origines mystérieuses de Jérôme en liaison avec la déportation…) et n’a pas réussi à capter l’émotion du lecteur.
Le personnage de Jérôme est fade parce qu’il ne ressent que peu d’émotion. Il se laisse porter par les autres. Son ex-femme, Laura, est insensible. Elle ne ressent aucune peine pour la douleur de sa fille. Le policier homosexuel, Alexandre, semble un « Columbo » indéfinissable. Seule, Rosy, une amie de Marina a un caractère intéressant et une émotion.
Au cours de l’histoire, des pistes sont ouvertes mais elles s’avèrent fausses. Le lecteur a l’impression qu’il y a une énigme puis tout se dilue dans les différentes histoires.
Je n’ai donc pas été touchée par cette histoire parce que la dispersion rend le récit superficiel et les personnages manquent d’émotion.
Je pense que je lirais quand même un autre roman de cet auteur.

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

10 octobre 2013 à 20 h 19 min

Un livre que j’avais bien apprécié



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