Titre : Les règles du mikado
Auteur : Erri de Luca
Littérature italienne
Titre original : Le regole dello shanghai
Traducteur : Danièle Valin
Editeur : Gallimard
Nombre de pages : 154
Date de parution : 2 mai 2024
Une rencontre providentielle
Un vieil horloger a l’habitude de se retirer du monde en plantant sa tente dans les montagnes à la frontière de l’Italie et la Suisse.
Une nuit, une jeune fille s’engouffre dans sa tente. Avec le froid qui sévit dehors, le vieil homme ne peut que l’accueillir. La jeune gitane de quinze ans a fui son pays et sa famille qui voulait la marier avec un cinquantenaire.
Deux cultures
Un dialogue s’installe entre ces deux êtres que tout oppose. Elle est jeune, il est vieux. Il lit des livres, elle lit les lignes de la main. Elle sait dresser les ours et elle comprend son ami le corbeau. Lui, vit une passion pour le jeu du mikado.
Il en appliquait les règles en dehors du jeu.
Ce jeu est le terrain de ses plus belles rencontres. Il a créé une fondation qui avec son fond Mikado vient en aide aux familles dans le besoin.
Mais, à cette jeune gitane, il veut offrir un autre avenir. L’emmener vers la mer pour la protéger de sa famille.
Tu as été ce clou fiché dans mon temps. Je n’ai ressenti que pour toi le périlleux devoir de la responsabilité.
Un virage inattendu
Après une première partie riche d’un dialogue entre deux personnes différentes mais bienveillantes, le texte devient un échange d’écrits. Des lettres et un cahier qui lèvent le voile sur l’avenir de la jeune gitane et le passé du vieil homme. Dans la vie, il faut faire des choix mais surtout affronter son destin.
Nous avons été une cause et nous avons déterminé des effets.
Personnellement, j’ai adoré la première partie qui va à la rencontre de deux êtres sensibles, de deux cultures. La seconde partie me semble un peu plus parachutée. Mais il y règne aussi finalement cette reconnaissance mutuelle entre deux personnes qui se sont rencontrées par hasard. Hasard ou destin ?
Commentaires
Un auteur avec lequel je n’accroche pas, pour le moment.
Je peux comprendre. Des textes courts, apparemment simples. Ici, je suis un peu déçue par la seconde partie. Mon meilleur titre reste Impossible