Titre : Sauver sa peau
Auteur : Lisa Gardner
Éditeur : Albin Michel
Nombre de pages : 419
Résumé de quatrième de couverture :
Sally, Cindy, Lucile… Depuis l’enfance, Annabelle Granger s’est habituée à devoir changer brusquement de prénom, de nom, de maison, de ville, d’histoire… Sans qu’on lui donne la moindre explication. La découverte dans une chambre souterraine de l’ancien l’hôpital psychiatrique de Boston, des cadavres de six fillettes, mortes des années auparavant, fait la une des journaux. Un nom sur un médaillon identifie l’une des petites victimes : Annabelle Granger. L’heure n’est plus à la fuite et Annabelle décide de sortir enfin de l’ombre. Mais le tueur est toujours aux aguets. Il l’attend. Depuis vingt cinq ans…
Le début intrigant d’un suspense qui ne l’est pas moins… et a propulsé Lisa Gardner en tête des listes des meilleures ventes aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, où elle est considérée aujourd’hui comme l’égale des plus grandes romancières du genre.
Mon avis :
Le livre « Sauver sa peau » de Lisa Gardner a tout pour faire un bon roman policier. Les crimes
d’enfants en série, les pervers et psychopathes, une équipe policière mixte avec un commandant femme, un peu trop vulgaire à mon goût et un tireur d’élite de la police d’Etat, toujours attiré par les jolies filles en détresse. Ce roman a surtout une très bonne intrigue, bien menée.
Le style est brut et efficace. Chaque chapitre se termine par un scoop qui vous oblige à dévorer le chapitre suivant.
Les pistes sont nombreuses, cohérentes, complexes et le lecteur se laisse prendre au jeu de l’enquête. Je
regrette un peu que l’ancien patron du père d’Annabelle, la jeune fille traquée, « balance » toute l’intrigue avant que l’on ait eu des soupçons.
En tout cas, la suite du livre dévoile encore d’autres suspens et le lecteur reste actif jusqu’au bout du
livre.
Mon seul reproche est le manque de contexte à cette enquête .
Dans ce livre, il y a simplement tous les clichés d’un bon roman policier. C’est efficace car le lecteur se
laisse embarquer mais cela n’en fait pas un livre inoubliable.