Titre : La baie de midi
hazzardAuteur : Shirley Hazzard
Éditeur : Gallimard
Nombre de pages : 265
Date de parution : septembre 2010

Auteur :
Née en Australie, fille de diplomates, amie de Graham Greene, Shirley Hazzard a beaucoup voyagé en Asie et en Europe. Elle est l’auteur de plusieurs romans, mais aussi d’essais et de nouvelles. En 1980, Le passage de Vénus l’imposa d’emblée comme un écrivain majeur de notre époque. Le Grand Incendie, paru aux Éditions Gallimard en 2005, a été couronné par le National Book Award.

Présentation de l’éditeur :
Jenny quitte son Angleterre natale et les froides réalités du Nord pour découvrir le Sud et les charmes de Naples. Elle va faire la connaissance d’une écrivaine, la belle et talentueuse Gioconda, et de son amant, Gianni, un metteur en scène romain. Mais à partir de ce trio traditionnel, l’art de Shirley Hazzard, avec le
regard sans concession qu’elle porte sur les faiblesses humaines, va bouleverser la donne. L’étrangère, néophyte et fascinée, perd peu à peu son innocence et, de spectatrice manipulée, devient actrice à part entière. Ainsi apprend-elle que comprendre l’autre, c’est aussi se rapprocher de soi-même. Des ruines somptueuses de Naples à ses terrasses au soleil, ce livre nous promène à travers la ville. Mais c’est surtout d’un voyage initiatique qu’il s’agit : celui qui, par les chemins hasardeux de la découverte d’autrui, mène à la connaissance de soi. Cette tranche de vie qui lie une héroïne et une ville emmène le lecteur de surprise en surprise : l’aventure n’est pas toujours là où l’on s’attend à la trouver

Mon avis :
La baie de midi a été écrit en 1970, par Shirley Hazzard, une auteure australienne. Ceci explique le ton un peu suranné des histoires à l’anglaise associées à la découverte de la langueur napolitaine.
Car l’héroïne, Jenny, jeune anglaise qui à passé son enfance en Afrique pour échapper à la guerre se retrouve en Italie, expatrié pour son travail dans l’armée. Elle a fui le couple de son frère où elle était un peu la pièce rapportée. Amoureuse de son frère, elle comblait les manques intellectuels de sa
belle-sœur.
À Naples, elle va reconduire le même schéma en s’associant au couple de Giaconda et Gianni. Giaconda est une italienne solaire, malgré la douleur de son passé, amoureuse de Gianni, un metteur en scène marié et père de famille qui peut-être tantôt odieux, tantôt passionné mais aussi sensible et attentionné. Les sentiments ne sont pas simples. Il y a la douleur des amours passées, la peur de s’engager, de se découvrir. Jenny aussi, reste incertaine face à Justin, un écossais qu’elle a rencontré à Naples.
 » Comme ils sont tortueux, ces chemins de l’amour, serpentant autour de nous, nous piégeant dans leurs entrelacs,
se faufilant sur la moquette rouge d’un restaurant, grimpant mê
me un murs. »
Face à ces histoires de couple, il y a surtout la découverte de L’Italie d’après-guerre avec cette pauvreté, ces ruines, la beauté volcanique de Naples, les monuments, les terrasses de café. On y découvre chez Gianni,  la vie mondaine de Rome, la douceur et la quiétude de Capri.
Pour Jenny, ce séjour en Italie est une période cruciale de sa vie, une période de reconstruction. Elle n’en sortira pas plus joyeuse mais les souvenirs de cette époque lui laisseront une trace permanente qu’elle tentera de retrouver, une fois adulte.
Mon sentiment vis à vis de ce livre est en accord avec ceux des protagonistes, il me reste une vague ambiance, une perception douce et mélancolique mais pas d’engagement franc.

plume

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

En savoir plus sur Sur la route de jostein

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading