murgiaTitre : La guerre des saints
Auteur : Michela Murgia
Editeur : Seuil
Nombre de pages : 120
Date de parution : 3 janvier 2013

Présentation de l’éditeur :
Chaque année, Maurizio passe les vacances d’été chez ses grands-parents à Crabas, un village sarde. En compagnie de Giulio et de Franco Spanu, il y goûte l’amitié et la vie de la communauté qui, en ces lieux, se conjugue à la première personne du pluriel. Ensemble ils multiplient les aventures rocambolesques dans les rues ou sur les rives de l’étang, la fronde au poing, ne se calmant qu’à la nuit tombée pour écouter les histoires de fantômes et de créatures fantastiques que distillent les vieillards, assis devant leurs portes. Mais un jour, une annonce en apparence anodine — la fondation d’une nouvelle paroisse — fait voler en éclats la sérénité des habitants, les divisant en deux factions ennemies et les plongeant dans un terrible conflit qui culminera le jour de Pâques, lors de la traditionnelle procession de la Rencontre. Enfants de chœurs, les trois amis en deviendront malgré eux les acteurs.
A la fois drôle et profond, ce roman d’apprentissage qui adopte le rythme rapide des équipées malicieuses des trois garçons, est aussi un hymne à l’amitié dont les liens sont souvent plus forts que ceux du sang.

Mon avis :
J’ai lu tant de bonnes choses sur Accabadora, le premier roman de Michela Murgia que je n’ai pas eu l’occasion de lire que je me suis ruée sur cette nouveauté, La guerre des saints.
Et je comprends cet engouement en lisant ce si beau prologue sur la comparaison des liens familiaux et des amitiés de l’enfance.
 » Que soit toujours béni le respect pour la chair de notre chair, mais la rue et le fait d’avoir joué ensemble offrent aux enfants un lien de parenté plus étroit, qu’ils n’oublieront pas à l’âge adulte. »
Même si personnellement, je ne suis pas forcément d’accord sur le fond de cette phrase ( parce que j’ai une famille formidable), l’auteur démontre  en quelques pages la véracité de cette affirmation.
Maurizio passe toutes ses vacances chez ses grands- parents, dans le bourg de Crabas en Sardaigne. Fils unique, c’est pour lui l’occasion rêvée et tant attendue de s’amuser avec les garçons des rues voisines. Comme tant d’enfants de cet âge, ils font surtout les quatre cents coups grâce à une imagination renforcée par
les histoires contées chaque soir par les vieux de Crabas.
L’auteur nous plonge vraiment grâce à ses fines descriptions dans l’ambiance chaude des rues de ce bourg. Ici, la religion rythme la vie sociale par la commémoration de nombreux saints et l’importance de la paroisse de Santa Maria.
Les petites aventures rapprochent les trois jeunes garçons, Maurizio, Giulio et Franco jusqu’à ce que l’unité de Cabras soit remise en cause par la décision de scinder la communauté en deux paroisses.
Rivalités, bassesses des adultes qui influencent tous les habitants, même les enfants.
Pourtant, ils se révèlent souvent plus intelligents que certains adultes.

Quel dommage que ce roman soit aussi court.

Je remercie dialogues pour ce beau moment de lecture.  

  plume  New Pal 2013

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

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