Titre : La ville des serpents d’eau
Auteur : Brigitte Aubert
Éditeur : Seuil
Nombre de pages : 288
Date de parution : septembre 2012
Auteur :
Née en 1956 à Cannes, Brigitte Aubert a développé son goût pour le polar dans la pénombre du cinéma familial. Parmi ses nombreux romans publiés au Seuil et traduits dans plus de 20 pays, l’on retiendra Les Quatre fils du Dr March, La Mort des bois (Grand Prix de Littérature policière 1996), Transfixions (adapté au cinéma sous le titre “Mauvais Genres), Funérarium… Elle est la reine du thriller à humour grinçant.
Présentation de l’éditeur :
Ennatown, la ville des serpents d’eau : sans histoire, avec son club interconfessionnel, sa bonne conscience, son lot de mâles chasseurs si conventionnels, et leurs épouses qui s’ennuient à mourir, genre Desperate Housewives. Une sérieuse ombre au tableau, toutefois : l’un des leurs, forcément un des leurs, a enlevé cinq gamines il y a plus de dix ans. Quatre ont été retrouvées au fond d’un lac ou d’une rivière. D’où le surnom du mystérieux criminel : le Noyeur. La dernière n’a jamais refait surface…Et voici justement que surgit de nulle part, sous la neige à la veille de Noël, une petite créature crasseuse en survêtement rose maculé, muette et terrifiée, qui aussitôt s’enfuit avec le citoyen le moins fréquentable d’Ennatown: Black Dog, géant noir un peu demeuré et SDF. Qui est-elle?
Trop jeune pour être la disparue… alors? Le fantasme collectif repart de plus belle : c’est Black Dog, le Noyeur, évidemment… Et la chasse à l’homme de démarrer. Seul Limonta, ex-flic alcoolo à la conscience chargée, s’étonne que personne n’ait signalé la disparition d’une enfant de cinq ans…
Mon avis :
En lisant la quatrième de couverture et surtout l’expérience de l’auteur, je m’étais attendue à une intrigue frémissante et à un humour grinçant (dixit la présentation).
Si le scénario est intéressant, je n’ ai pas accroché à la forme ni été séduite par les personnages.
Vouloir faire trop sensationnel, souhaiter avoir un ton un peu branché ont à mon sens ruiné l’intrigue. Difficile de capter le lecteur en parsemant le dialogue de » Hum…. » ou » Ha! ha! ha! »
L’enquêteur, ex policier alcoolique m’a semblé inexistant. Il n’y a pas d’enquête mais simplement les évènements s’enchaînent au fil des heures. Certains personnages frisent le vulgaire, notamment les femmes comme la mère de la jeune disparue ou Laura, la » nymphomane-pute-salope » (désolée, je cite).
Effectivement, ils sont beaux les habitants d’Ennatown. C’est un habile mélange de races, de confessions religieuses, de classes sociales qui pourrait avoir son intérêt si il était davantage exploité.
Dommage, il ne suffit pas de conter des meurtres affreux de jeunes enfants, de tenter de cacher un pédophile psychopathe, violent au coeur d’un village bien pensant pour me faire frémir en lisant un roman policier.
Le village de rustres et de femmes désespérées ne m’a pas convaincue.
J’ai lu ce roman dans le cadre du
Commentaires
Deux avis différents… il me semble l’avoir retenu à la bibliothèque, à vérifier
Je crois que peu de monde l’a aimé sur le jury Elle