eesTitre : Un homme trop facile
Auteur : Eric-Emmanuel Schmitt
Editeur : Albin Michel
Nombre de pages : 200
Date de parution : 31 janvier 2013

Présentation de l’éditeur :
Comédien célèbre et adoré du public, Alex s apprête à entrer en scène pour la première du Misanthrope lorsqu Alceste lui apparaît dans son miroir. Le « vrai » Alceste, l homme aux rubans verts de Molière…

La stupeur passée, la conversation s engage (mal) entre l’acteur d’aujourd’hui et le farouche atrabilaire de 1666, furieux de se voir interpréter par un homme aussi léger et doué pour le bonheur. La guerre est déclarée entre celui qui voudrait changer le monde et celui qui l’accepte tel qu’il est.
Qui triomphera, de l idéaliste en colère qui s indigne de la vie ou de l aimable libertin qui la trouve amusante ? Et lequel des deux gagnera les faveurs de l’insaisissable Célimène ?

Mon avis :
Il m’est difficile de rater un livre d’Eric-Emmanuel Schmitt parce qu’il me fait du bien avec sa philosophie un peu facile qui me permet toujours de trouver un petit regain d’énergie. Je préfère ses romans, mais je lis aussi ses recueils de nouvelles et quelques pièces de théâtre.
La quatrième de couverture m’a intéressée car elle promet la confrontation de deux styles de vie. Sous la lumière de l’auteur, rien de plus prometteur.
Comme cela m’arrive quelque fois avec les écrits d’Eric-Emmanuel Schmitt, j’ai trouvé cette pièce de théâtre un peu rapide et creuse. Certes, il y a quelques éléments de réflexion intéressants sur le rôle du comédien ou sur la misanthropie et son contraire mais il m’en reste peu de choses à l’issue de la lecture.
 » Un comédien ne ment pas, il dévoile. Avec sincérité et soin, il laisse apparaître sur son visage, en son corps, ce qui appartient au personnage qu’il interprète. »
 » Le comédien ne brille qu’au prix de son absence
. »
Toutefois, il m’est toujours agréable de lire quelques alexandrins et de me replonger dans le classique du théâtre.
Je ne résiste pas à l’envie de vous faire part de la petite leçon de morale qui vous aidera à être plus heureux.
 » Tolérez l’imperfection, acceptez la déception, supportez l’à-peu-près, habituez vous à la frustration, sinon au lieu de prospérer parmi eux, vous continuerez à fuir les humains dans le désert.« 

A très bientôt Monsieur Schmitt.

Je remercie les Éditions Albin Michel pour la lecture de cette pièce de théâtre.

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

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