Titre : Voyage à Florence
Auteurs : Stendhal, Alexandre Dumas, Théophile Gautier, Hippolyte Taine
Éditeur : Pimientos
Nombre de pages : 158
Date de parution : mars 2014
Présentation de l’éditeur :
Considérée comme l’une des plus belles villes d’Italie, Florence s’impose surtout comme la mère des arts.
Qu’il s’agisse de peinture, de sculpture ou de littérature ; de Dante, Michel-Ange ou Botticelli, de tant d’autres encore, tous les arts s’y trouvent réunis dans un foisonnement pour le moins époustouflant.
Berceau de la Renaissance, elle a attiré, et attire encore, les esthètes du monde entier.
Florence est tellement imprégnée de cette densité qu’elle en est venue à donner son nom à une affection particulière, touchant suffisamment de cas pour être reconnue.
«Le syndrome de Florence », en effet, se rencontre chez le spectateur, qui, touché et submergé par la profusion d’œuvres d’art propre à la ville et ses quelque cinquante musées, en vient à chanceler, être pris de vertige, voire de malaise.
Stendhal en sera la victime, ainsi qu’on pourra le lire dans les pages de ce livre dédié à « la cité des fleurs ».
Dumas, avec sa verve incomparable, fera revivre sous nos yeux la genèse de bien des œuvres, et nous livrera un portrait de haute volée de Dante, le poète en exil.
Gautier se montrera partagé entre la magnificence des sculptures et les yeux subtils des Florentines.
Sur les rives de l’Arno, un voyage en haute compagnie.
Mon avis :
Projetant un voyage à Florence en août prochain, je ne pouvais pas rater ce livre qui rapportent récits et témoignages d’écrivains voyageurs du XIXe siècle dans cette belle cité italienne au charme indolent.
De manière chronologique, ces écrivains de 1817 pour Stendhal, 1840 pour Dumas et Gautier et 1864 pour Taine nous parlent bien sûr de l’architecture mais aussi de la vie aristocrate et populaire et du caractère des florentins.
Patrie des arts par excellence, nous découvrons l’histoire du Palazzo Vecchio, des églises, des nombreux théâtres, du Dôme, du Baptistère mais nous nous promenons aussi le long de l’Arno et surtout sur « la promenade des Caschines, les Champs-Elysées de l’endroit. » Là se promènent Florentins et étrangers « source de fortune pour Florence » avec les belles dames russes, anglaises et françaises.
C’est une occasion de redécouvrir les architectes de chaque époque ( Donatello, Jean de Bologne, Orgagna, Giotto, Michel-Ange, Raphaël…), la forte influence du Moyen-Age qui en Italie fut aussi l’époque de la guerre des rues, les courants politiques et religieux ( guelfes et gibelins), les influences des Medicis et de Cosme l’Ancien, un des rois les plus riches qui entreprit de grandes constructions ( » Protecteur des arts, des lumières et des lettres« ), l’histoire de Dante.
L’architecture est un mélange de quatre siècles d’influence avec une inspiration latine puis grecque, des mélanges gothique, oriental et byzantin, des matériaux comme le marbre, la pierre ou le bronze.Le charme de Florence vient aussi de sa géographie.
» Florence est dans une vasque de montagne comme une figurine d’art au centre d’une grande aiguière, et sa dentelure de pierre s’argente avec des teintes d’acier sous les reflets du soir. » nous dit le très poétique Hippolyte Taisne.
» Ces grandes masses de verdure que borde, d’une part, le gentil fleuve Arno, et, de l’autre, l’encadrement des Apennins, dont on aperçoit les croupes lointaines piquées de points blancs par les villas et les hameaux, composent, sous cette belle lumière méridionale, un ensemble admirable et qu’il est difficile d’oublier. » selon Théophile Gautier.
Si les hommes et les femmes ont moins de beauté dans les traits, ils ont cette facilité de vivre, ce sens de la fête. Le grand nombre de théâtres montre un « goût vif pour le plaisir« . Stendhal parle « du génie tranquille, paisible, économe des Toscans. » Dumas évoque l’habitude des mariages à trois. les femmes mariées par convenance, laisse voir avec insouciance leur amant attitré.
« Une ville complète par elle-même, ayant ses arts et ses bâtiments, animée et point trop peuplée, capitale et point trop grande, belle et gaie – voilà la première idée de Florence. »
Cette lecture met mes futures retrouvailles avec cette ville sous les meilleures auspices.
Commentaires
j’aime bcp cette ville, j’espère que tu y passeras un très agréable séjour!
Je l’espère aussi. J’y suis allée il y a une bonne quinzaine d’années et j’en ai un très bon souvenir.
Tu as beaucoup de chance d’aller à Florence, je rêve d’y aller 🙂
Je crois que c’est ma ville d’Italie préférée.
Jolie préparation au voyage
C’est sublime Florence, bon voyage !
Encore quelques mois à attendre