Titre : Nord bonheur
Auteur : Arpad Kun
Littérature hongroise
Titre original :
Traducteur : Chantal Philippe
Éditeur : Viviane Hamy
Nombre de pages : 472
Date de parution : 19 août 2021
Roman multiculturel
Nord bonheur est l’histoire d’Aimé. L’histoire d’un béninois devenu aide-soignant en Norvège ,racontée par un hongrois. On ne peut pas faire plus multiculturel!
Petit-fils d’un vice-gouverneur devenu guérisseur vaudou, fils d’un médecin franco-vietnamien et d’une béninoise élevée par des pythons sacrés, Aimé a le privilège de suivre des cours à l’école internationale et de baigner dans les mystères vaudou. Abandonné par son père reparti en France, il ne pourra suivre ses études de médecine à Bordeaux. Mais il devient aide-soignant à l’hôpital de Cotonou et bénévole à la Société évangélique norvégienne.
Un parcours cocasse
Après la mort de son grand-père, Aimé part en France où on l’attend pour l’héritage de son père, récemment disparu. Malheureusement, il n’y trouve que des dettes et une vieille voiture. Aimé fuit alors en Norvège, pays dont il parle la langue et où il a plusieurs contacts grâce à la Société évangélique de Cotonou.
Doué pour les langues ( Aimé parle cinq langues européennes et quatre langues africaines), il ne tarde pas à trouver un logement et un travail à Coquemont. D’abord guide touristique, il devient ensuite aide à domicile pour une maison de retraite.
Des rencontres magiques
Avec lui, nous découvrons de nombreux patients nonagénaires, des personnes handicapées dont il s’occupe avec beaucoup de respect et d’humanité malgré leurs exigences. Aimé sait calmer leurs angoisses. Parfois avec l’aide d’une potion magique! Ces rencontres sont sans aucun doute la richesse de ce récit.
L’historique du récit
Arpad Kun, hongrois émigré en Norvège avec sa famille, a rencontré Aimé à la maison de retraite. Surpris par sa capacité à apprendre toutes les langues, par sa façon de se faire apprécier de tous, il a décidé d’écrire ce roman à partir de ce que son collègue lui avait raconté. La transmission et les différences de culture font perdre de l’authenticité au récit, surtout sur la culture béninoise. L’auteur a pris le parti de la cocasserie, perdant ainsi une partie de la sensibilité. Si on l’effleure lors des rencontres profondément humaines en Norvège, l’ensemble peine à s’élever au-delà d’un enchaînement de situations cocasses.
Ce premier roman a été récompensé par le prestigieux prix Aegon en 2014.
Commentaires
J’ai assisté à la rencontre VEEL avec Céline Lapertot et cet auteur…. Intéressant mais il ne m’attire pas plus que cela 🙂
Bof, cet enchainement de situations cocasses en m’attire pas plus que cela.