Titre : Disparaître
Auteur : Mathieu Menegaux
Editeur : Grasset
Nombre de pages : 216
Date de parution : 8 janvier 2020
A Paris, au début de l’été, une jeune femme de vingt-cinq ans tombe de la fenêtre d’un appartement du sixième étage dans le quartier des Abbesses.
A Saint-Jean Cap Ferrat, un sportif s’entraînant pour le triathlon découvre un cadavre sur la plage des Fosses. Le capitaine Grondin, récemment muté à Nice, mène une enquête qui s’avère difficile puisque le cadavre était nu et avait le bout des doigts brûlés.
Entre-temps, nous suivons dans sa quête de pouvoir au sein d’une banque d’affaires, Etienne Sorbier, la cinquantaine, marié et père d’une fille qui ne lui parle plus. Directeur de la filiale française de Richter&Co, il recrute les meilleurs espoirs de la finance. Même si il leur apprend que, dans ce métier, il y a deux choses à respecter : le client et son équilibre personnel, le système pousse les employés au bord du burn-out.
Esther Goetz, provinciale très douée qui manque toutefois cruellement de confiance en elle, mesure rapidement toute la cruauté du « culte de la performance sacrificielle. »
Qu’est-ce qui relie l’enquête du capitaine Grondin, la défenestration d’une jeune femme et la vie d’Etienne Corbier? C’est tout le mystère de ce roman.
Chaque roman de Mathieu Menegaux déclenche une avalanche de compliments sur les comptes des lecteurs que je suis sur les réseaux sociaux. J’avais hâte de découvrir l’univers de cet auteur. Pour ma première lecture, il me semble ne pas être tombée sur le meilleur de l’auteur. Si le style est particulièrement fluide et agréable à lire, le scénario me paraÎt finalement assez banal. Certes, les sentiments d’Etienne et d’Esther sont bien analysés mais ils restent pourtant classiques dans ce genre d’histoire.
Le capitaine Grondin, insuffisamment présent, est une image basique d’enquêteur. Malgré quelques belles références cinématographiques, elles aussi superficielles mais amusantes, ce roman ne restera pas dans ma mémoire.
J’ai hâte de lire d’autres avis sur ce roman pour savoir si je suis mal tombée en choisissant ce titre pour découvrir l’auteur ou si je suis en dehors de mon univers.
J’ai un début de réponse avec la chronique de Folavril et celle de Koryfee.
Par contre, Joëlle rejoint mon avis.
Commentaires
Un avis discordant car jusqu’à présent je lisais que du bon….. J’ai beaucoup aimé Je me suis tue et j’ai lu ensuite Est-ce ainsi que les hommes jugent que j’ai moins aimé et j’ai vu l’adaptation cinématographique d’Un fils parfait…… Je le lirai peut-être plus tard pour me faire définitivement un avis sur cet auteur 🙂
Le problème est qu’à force de lire des avis transcendants sur les romans de cet auteur sur facebook, je m’attendais à quelque chose d’exceptionnel. C’est bien mais ça manque d’originalité pour moi. Heureusement pour l’auteur, je suis certaine d’être un peu seule sur ce genre d’avis.
Il y a souvent un côté enquête policière dans ses romans et ce n’est pas ce que j’aime le plus comme genre….. Oui je suis d’accord à force de lire certains avis on a beaucoup d’attente et on est souvent déçu…… J’évite de trop lire des avis sur des lectures que j’ai à la base envie de faire et je me laisse de plus en plus guider par mes envies de base 🙂
J’avais beaucoup aimé » je me suis tue », et j’étais assez prête à me laisser faire pour son nouveau livre… je crois que je vais attendre un peu !
Tu es davantage intéressée par le côté Enquête. Maintenant mon avis est un peu dissonant pour l’instant
Dommage, c’est un auteur dont j’ai aimé les autres romans. Il faut que je lise celui-ci.
Il te plaira sûrement si tu as aimé tous les autres
J’ai lu un autre avis allant dans le sens du tien (mais je ne me souviens plus où…). A priori, ce ne serait pas son meilleur roman. Par contre, je trouve la couverture splendide.
Voici qui me « rassure ». Tu as raison, la couverture est remarquable
Je n’ai pas encore lu l’auteur et je suis un peu rassurée de savoir que je ne suis pas la seule, enfin jusqu’à ce que tu lises son dernier titre 😉 On verra si je me décide cette année… Ce qui est sûr c’est que je ne commencerai pas par celui-là. Ton avis est le second que je lis, le premier était mitigé également.
Apparemment, Je me suis tue est très apprécié des lecteurs
Je n’ai pas été déçue par celui-ci. Mathieu Menegaux pratique l’analyse en remontant toutes les facettes d’un fait divers. Pour Disparaître, il a réduit son champs d’investigation pour se recentrer sur une situation principale : la performance en entreprise vue sous deux regards. Je trouve que cela fonctionne bien et en plus, c’est bien écrit ! Pour moi, pas déçue, bon moment de lecture !
Merci de ton avis circonstancié. La construction est effectivement le point fort et original de ce roman. Pour le sujet de la performance en entreprise, ayant lu récemment Cora dans la spirale de Vincent Message, je trouve la démonstration un peu rapide. La proximité des deux lectures est peut-être une raison de ma déception.
Je n’ai jamais lu cet auteur et j’en entends le plus grand bien… mais quelque chose me retient. J’ai envie de vibrer quand je lis. Je me pencherai plus vers un emprunt à la bibliothèque.
Je ne lis que de bon avis sur ce titre. Ce livre sera sûrement bientôt dans toutes les bibliothèques
Sans doute n’as-tu en effet pas commencé par le bon! Le premier que j’ai lu était Je me suis tue… et j’avais été complètement soufflée…
Je n’en ai lu qu’un et je n’ai pas été sous le charme. Genre d’écriture et sujet qui fait tourner les pages rapidement mais au final, il n’en reste pas grand-chose.
J’aime beaucoup Ménégaux et pourtant, dans ce dernier roman, je suis restée sur ma faim… Il se lit d’une traite comme les précédents mais l’histoire est moins percutante. Je te conseille d’en tenter un autre 😉
Je suis donc mal tombée