Titre : La scène des souvenirs
Auteur : Kate Morton
Littérature australienne
Traducteur : Anne -Sylvie Homassel
Nombre de pages : 574
Date de parution : avril 2013
Auteur :
A vingt-neuf ans, l’Australienne Kate Morton écrit Les Brumes de Riverton (Presses de la Cité, 2007), qui connaît un succès mondial. Les deux romans qui ont suivi, Le Jardin des secrets (Presses de la Cité, 2009) et Les Heures lointaines (Presses de la Cité, 2011), lui ont permis de confirmer son talent et sa place sur la scène littéraire internationale.
Présentation de l’éditeur :
Quand le rideau se lève sur les souvenirs enfouis…
La célèbre actrice Laurel Nicolson se rend dans le Suffolk, au chevet de sa mère mourante. En feuilletant un album de famille, la comédienne découvre une photographie qu’elle n’avait encore jamais vue. Datée de 1941, celle-ci montre sa mère aux côtés d’une inconnue – une certaine Vivien, comme Laurel ne tarde pas à l’apprendre. Ce prénom, étrangement familier à ses oreilles, la ramène brusquement cinquante ans en arrière, au coeur d’un après-midi d’été étouffant. L’adolescente rêveuse qu’elle était alors avait assisté à un événement tragique qu’elle avait ensuite tout fait pour oublier.
Hantée par ce souvenir, Laurel décide de fouiller dans le passé de sa famille. L’histoire secrète qu’elle exhume la plonge dans Londres, en pleine Seconde Guerre mondiale.
Mon avis :
Je n’avais encore rien lu de Kate Morton, cette jeune auteure australienne férue de littérature victorienne. Les bonnes chroniques lues sur les blogs m’ont incitée à lire son dernier roman, La scène des souvenirs. Sa couverture alléchante suggère un personnage secret et envoûtant.
Si au départ, je fus un peu chagrinée par le ton théâtral du récit, le mystère de ce meurtre perpétré cinquante plus tôt par la mère de Laurel, aujourd’hui à l’ approche de la mort, m’a vite fait oublier mes réticences. Il m’a tout de même fallu attendre une bonne moitié du texte pour être complètement ferrée par cette construction remarquable qui dévoile à la manière d’un puzzle l’histoire réelle. Et je dois saluer la mise en scène minutieuse qui m’a tenue en haleine, m’a recadrée à plusieurs reprises grâce à de nouveaux indices me dévoilant ainsi la vraie personnalité des protagonistes.
Certes, la construction qui alterne les paragraphes sur l’enquête menée en 2011 par Laurel, la fille aînée témoin du meurtre en 1961 et ceux de l’histoire conjointe de Dorothy, Vivien et Jimmy durant le blitz de 1941, ne facilite pas les choses. Je me suis demandée plus d’une fois si ce qui nous était dévoilé dans l’histoire était connu de Laurel grâce à son enquête. Autant d’indices nous sont donnés dans l’un et l’autre, je devais donc être très attentive à la lecture. Mais le puzzle se met agréablement en place en nous laissant découvrir des personnalités, notamment féminines, complexes.
J’ai aussi beaucoup apprécié le rapport entre Laurel et sa mère. Bien sûr, la curiosité de la fille la pousse à remuer des secrets de famille délicats mais elle veut garder, quelque soit l’issue de son enquête, reconnaissance et amour pour cette mère qui fut pour elle, son père, son frère et ses sœurs une femme aimante et débordante d’imagination.
Kate Morton fait preuve d’un réel talent de conteuse grâce à cette intrigue qui réunit des personnages complexes et attachants. Elle nous comble d’un récit romanesque au suspense accrocheur.
Je remercie les Éditions Presse de la Cité pour cette agréable lecture.
J’ai lu ce livre en Lecture Commune avec Mimi. Retrouvez son avis sur son blog.
Commentaires
Moi non plus je n’ai encore jamais lu Kate Morton mais comme toi les différentes chroniques lues ici et là m’ont donné envie de la lire. Le résumé de ce roman est très alléchant, et je suis friande des constructions narratives en puzzle. Alors c’est bien noté !
Un de plus sur la longue liste…
Je le note pour une lecture dans un futur lointain
Oui parce qu’en août il va falloir que tu te consacres à ton rôle de lecteur VIP. Bonnes lectures et surtout bon rétablissement pour ce week-end
Tu n’es pas supra enthousiaste non plus. Je passe cette fois ! 😉
Va lire la chronique de Mimi qui est beaucoup plus enthousiaste. Il est vrai que personnellement, j’ai eu une première approche tiédie par le ton. Mais je salue la construction qui laisse un réel plaisir de lecture.
J’aimerais lire cet auteur 🙂
De nombreux commentaires le conseillent
L’histoire m’intéresse, je vais essayer de me le procurer en bibliothèque.
Bon après-midi.
J’ai lu Le jardin des secrets l’an dernier et j’ai beaucoup aimé, depuis j’ai noté tous ses titres et je compte bien la lire à nouveau, et ce titre qui m’a l’air très réussi, ne fait pas exception !
Décidément, Le jardin des secrets va devoir rejoindre ma PAL. Beaucoup semblent l’avoir aimé
Moi aussi j’avais lu le jardin des secrets, the distant hours, the house at riverton et c’est son procede d’ecriture, d’avoir plusieurs epoques et de faire des flash backs en alernant les chapitres et les epoques. Et ca marche. C’est deroutant parfois mais ca marche parce que ca nous fait continuer. Celui la je ne le connais pas mais je pense que ca doit etre son dernier qui porte un autre titre en anglais. J’aime bien Kate Morton pour l’instant mais il ne faut pas les lire tous d’affile.
C’est effectivement le dernier titre édité en France. Le titre en anglais est The secret keeper.je relirai volontiers cette auteure
Ayant déjà lu Kate Morton, j’étais « habituée » à sa manière de construire ses romans.
Pour le jardin des secrets, tu peux y aller les yeux fermés…enfin presque !!
J’avais lu, de tête « les heures lointaines » l’année dernière, qui malheureusement ne m’avait pas beaucoup emballé. Compte tenu de ta critique, je ne suis pas sûre que cet auteur soit pour moi. Mais il y en a tant d’autres ! Heureusement qu’il y a des romans pour nos goûts a tous 🙂
Nous n’avons que l’embarras du choix. » Quand je pense à tous les livres qui me restent à lire… »
J’ai Les heures lointaines dans ma PAL. Cette auteure a l’air excellente. Il faut que je la découvre. Ton avis donne envie en tout cas! Merci! 🙂