BoydTitre : L’attente de l’aube
Auteur : William Boyd
Littérature anglaise
Traducteur : Christiane Besse
Éditeur : Seuil
Nombre de pages : 412
Date de parution : 3 Mai 2012

Auteur :
William Boyd, né à Accra (Ghana) en 1952, a étudié à Glasgow, Nice et Oxford, où il a également enseigné la littérature. Il est l’auteur d’une dizaine de romans, de recueils de nouvelles, récits et essais. Il vit avec son épouse entre Londres et la Dordogne.

Présentation de l’éditeur :
En cette fin d’été 1913, le jeune comédien anglais Lysander Rief est à Vienne pour tenter de résoudre, grâce à cette nouvelle science des âmes qu’est la psychanalyse, un problème d’ordre intime. Dans le cabinet de son médecin, il croise une jeune femme hystérique d’une étrange beauté qui lui prouvera très vite qu’il est guéri, avant de l’entraîner dans une histoire invraisemblable dont il ne sortira qu’en fuyant le pays grâce à deux diplomates britanniques, et ce au prix d’un marché peu banal. Dès lors, Lysander, espion malgré lui, sera contraint de jouer sur le théâtre des opérations d’une Europe en guerre les grands rôles d’une série de tragi-comédies. Sa mission : découvrir un code secret, dont dépend la sécurité des Alliés, et le traître qui en est l’auteur. Sexe, scandale, mensonges ou vérités multiples aux frontières élastiques, chaque jour et chaque nuit apportent leur tombereau d’énigmes et de soupçons. L’aube finira-t-elle par se lever sur ce monde de l’ombre, et par dissiper enfin les doutes que sème avec une délectation sournoise chez le lecteur fasciné l’auteur de cet étonnant roman du clair-obscur ?

Mon avis :
William Boyd nous entraîne dans une large épopée entre Vienne réputée pour ses maîtres de la psychanalyse, la Suisse et Londres aux débuts de la Première guerre mondiale. Lysander Rief, fils d’un grand acteur et d’une mère autrichienne, se rend à Vienne pour consulter un disciple anglais du célèbre Freud, le Docteur Bensimon pour un problème sexuel avant de s’engager dans le mariage avec une jeune actrice. Lors de sa première consultation, il rencontre deux personnages qui vont bouleverser sa vie : Hettie Bull, une jeune femme sculpteur un peu extravagante ou déséquilibrée et Alwyn Munro, un militaire de l’ambassade anglaise. De hasards en contingences, sa vie prendra de nombreux détours, faisant de la vie réelle une scène de théâtre où il excellera dans son métier d’acteur.
Comme pour tout bon roman d’espionnage, je ne vais pas vous dévoiler les différentes péripéties mais sachez que l’auteur réserve de nombreuses surprises, entraînant le lecteur dans l’action tout en gardant la main sur le contexte familial et les événements de la première guerre mondiale.
William Boyd maîtrise son intrigue, même si je ne savais plus parfois qui était le chasseur ou le chassé ( mais c’est le principe du roman d’espionnage).  Comme dans les bonnes enquêtes britanniques, Lysander Rief détecte finalement le petit indice qui dénouera l’intrigue finale.

Même si la construction est parfaite, les péripéties nombreuses et inattendues, les personnages complexes, je n’ai pas vraiment été passionnée par cette histoire. Peut-être parce que Rief en bon comédien reste assez insaisissable ou parce que l’auteur mêle les récits à la première et troisième personne. Ou parce que l’espionnage n’est pas vraiment mon genre de roman préféré.

Je remercie Ariane de m’avoir accompagnée pour cette lecture dans le cadre du mois anglais.

New Pal 2015 orsec

 

Auteur

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Commentaires

25 juin 2015 à 9 h 23 min

Je ne suis pas particulièrement friande d’espionnage non plus mais un de temps en temps, quand c’est un bon, pour quoi pas. Je croyais avoir ce roman dans ma PAL mais non, c’est « Orages ordinaires » que j’ai…



25 juin 2015 à 10 h 00 min

je l’avais lu à sa sortie, je l’avais trouvé mal ficelé, à la limite du grotesque et absolument pas passionnant! bref, une grosse déception (alors que tout dans le résumé me portait à penser que cela allait beaucoup me plaire…)



    25 juin 2015 à 11 h 12 min

    Je ne vais pas jusqu’au grotesque mais peu passionnant, je peux le confirmer. Soit je n’étais pas dans la juste humeur nécessaire, soit je n’ai pas pu m’accorder avec ce personnage principal fuyant.



25 juin 2015 à 10 h 09 min

J’ai très envie de lire ce roman depuis un moment, je pense que je serai plus sensible que toi au genre.



25 juin 2015 à 10 h 44 min

Oh zut, j’avais très envie de le lire, mais je ne savais pas que c’était un roman d’espionnage…je n’aime pas trop ce genre de roman…



eimelle
25 juin 2015 à 12 h 13 min

pas indispensable donc, ma PAL approuve!



25 juin 2015 à 14 h 13 min

Ce genre n’est généralement pas mon genre de prédilection… mais je ne sais pourquoi, ta chronique me donne envie d’essayer. Puis, j’aime aussi beaucoup la couverture.



25 juin 2015 à 14 h 41 min

J’ai plus aimé ce livre que toi. Je te remercie d’avoir partagé cette lecture avec moi.



26 juin 2015 à 16 h 45 min

L’espionnage n’étant pas mon genre préféré, je passe mon tour.



27 juin 2015 à 16 h 15 min

Je l’avais déjà noté et, je pense, retenu à la bibliothèque



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