Titre : Zulu
Auteur : Caryl Ferey
Editeur : Gallimard
Grand Prix des Lectrices de Elle 2009, catégorie POLICIER
Prix du roman Noir Nouvel Obs Bibliobs
Grand Prix de Littérature Policière
Prix Mystère de la Critique
Grand Prix du roman Noir français de Beaune
Prix du roman noir Quais du Polar
Prix Jean Amila Meckert
Résumé de quatrième de couverture:
Enfant, Ali Neuman a fui le bantoustan du KwaZulu pour échapper aux milices de l’Inkatha, en guerre contre l’ANC, alors clandestin. Même sa mère, seule rescapée de la famille, ne sait pas ce qu’elles lui ont fait… Aujourd’hui chef de la police criminelle de Cape Town, vitrine de l’Afrique du Sud, Neuman doit composer avec deux fléaux majeurs : la violence et le sida, dont le pays, première démocratie d’Afrique, bat tous les records. Les choses s’enveniment lorsqu’on retrouve la fille d’un ancien champion du monde de rugby cruellement assassinée dans le jardin botanique de Kirstenbosch. Une drogue à la composition inconnue semble être la cause du massacre. Neuman qui, suite à l’agression de sa mère, enquête en parallèle dans les townships, envoie son bras droit, Brian Epkeen, et le jeune Fletcher sur la piste du tueur, sans savoir où ils mettent les pieds… Si l’apartheid a disparu de la scène politique, de vieux ennemis agissent toujours dans l’ombre de la réconciliation nationale…
Mon avis :
C’est un livre fort car les policiers de cette enquête ont une histoire.
Ali Neuman, chef de la police criminelle de Cape Town a toujours en mémoire le massacre de sa famille alors qu’il était enfant.
Brian Epkeen vit un divorce difficile. Lui aussi, a un souvenir difficile avec son père et il a par le passé enquêté au plus près des massacres de l’Apartheid.
Dan Fletcher est un père de famille « tranquille » mais il est déstabilisé par le cancer de sa femme qu’il adore.
Ils vont se retrouver tous les trois sur une enquête de meurtres horribles.Sur la piste, au départ, des bandes de quartiers, ils arriveront sur un réseau d’anciens membres du gouvernement de
l’apartheid et découvriront l’horreur des essais de substances chimiques sur les gosses des townships.
Ce livre peut choquer les âmes sensibles car il y a de vraies scènes de barbarie. Mais c’est un livre fort, intense que l’on ne peut pas lâcher et qui ne nous laisse pas insensible.