maloufTitre : Chaque geste que tu fais
Auteur : David Malouf
Editeur : Albin Michel
Nombre de pages : 319
Date de parution :mai 2012

Présentation de l’éditeur :
Un jeune homme qui part à la guerre tente de comprendre quelle est sa véritable place dans le monde qu’il s’apprête à quitter.
La vie d’un compositeur prend des allures de cantate complexe sur le plan domestique. Un accident de chasse a des répercussions que sa victime n’aurait jamais pu imaginer. Une femme se souvient de son bonheur passé, au bord d’une piscine italienne. Une veuve, en visite à Ayers Rock, essaie de garder le contrôle de sa vie. Des obsèques ont des conséquences inattendues sur un homme qui y assiste…

Tous les personnages de David Malouf, hommes ou femmes, sont ensemble mais curieusement seuls, comme s’ils étaient à la recherche de quelque chose dont ils auraient manqué ou qu’ils auraient raté dans leur vie. Puissamment enraciné dans les paysages et les réalités de l’Australie, ce superbe et poignant recueil de nouvelles est une passionnante exploration de ces mondes intérieurs qui à la fois nous séparent et nous relient les uns aux autres.

Mon avis :
Chaque geste que tu fais, le recueil de nouvelles de David Malouf se lit au départ avec beaucoup d’intérêt car l’auteur analyse très finement des situations particulières et les sentiments des personnages.
La première nouvelle, La vallée des lagons, est sûrement celle qui met le mieux en scène la nature du bush australien puisque la majeure partie de l’action se déroule lors d’une partie de chasse. Mais, ce sont bien les hommes qui tiennent la place prépondérante dans ces sept nouvelles.
L’auteur prend un fait particulier comme une partie de chasse, une rencontre, départ à la guerre, une maladie, un enterrement, une visite du Roc ou un repas entre amis pour analyser les sentiments, les souvenirs des protagonistes. On y trouve souvent la solitude, la nostalgie, la différence, l’intérêt que peut avoir une
rencontre. À partir d’un chemin, l’auteur nous entraîne dans les arcanes compliqués de la mémoire et de la pensée.
Si je fus sous le charme des trois ou quatre premières nouvelles, je me suis ensuite un peu lassée de ces états statiques et descriptifs qui manquent souvent d’actions, d’objectif. Un peu, à la façon de ce jeune soldat qui, revenu de la guerre, n’a plus de projets ou cette vieille dame qui ressasse ses souvenirs, erre au milieu de ses visions puis se perd au milieu de nulle part, je n’attendais plus rien de mes lectures si ce n’est de me laisser charmer par la plume volubile et agréable de l’auteur.

Je remercie les Éditions Albin Michel pour la lecture de ce livre. 

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

4 décembre 2013 à 10 h 32 min

Etre charmer par l’écriture de l’auteur, c’est bon.
Peut-être faut-il laisser du temps entre deux nouvelles.



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