szalowskyTitre : Mais qu’est-ce que tu fais là, tout seul ?
Auteur : Pierre Szalowski
Éditeur : Héloïse d’Ormesson
Nombre de pages : 265
Date de parution : 30 août 2012

Présentation de l’éditeur :
Le 24 décembre, dans un palace déserté de Montréal, Martin Ladouceur, célibataire endurci, s’apprête à passer le pire réveillon de sa vie. Avec pour seule compagnie un concierge protocolaire, un groom débutant et une femme de chambre timide, l’ex-légende du hockey canadien se retrouve, en prime, au régime sec, sans strip-teaseuses ni grands crus. Mais, contre toute attente, en cette nuit de Noël, un petit bonhomme va lui offrir le plus beau des cadeaux. Et, comme par magie, la terreur des patinoires découvrira un sentiment qu’il ignorait jusqu’alors. Petite philosophie du bonheur, Mais qu’est-ce que tu fais là, tout seul ? est une fable tendre et drôle, remède absolu contre la morosité.

Mon avis :
Après avoir apprécié Le froid modifie la trajectoire des poissons pour sa tendresse, son humour et ses personnages décalés, je ne pouvais que sauter sur le dernier roman de Pierre Szalowski.
Et, une fois de plus, on  retrouve humour et tendresse dans ce qu’on peut appeler un joli conte de Noël (d’ailleurs c’est bientôt l’heure des cadeaux de Noël, et avec ce livre vous serez  dans le ton).
 » Parce qu’en cette nuit de Noël les portes les plus intimes de son être avaient été ouvertes, ou plutôt forcées par effraction, et qu’aucune d’elle pour l’instant ne s’était refermée. Martin Ladouceur a senti un immense courant d’air chaud en lui. »
En publicité, il paraît que , dès qu’il y a un enfant, le public est tout de suite plus réceptif. Dans ce roman, le petit garçon s’appelle Martin, il cherche son père. Il est à la fois mignon et espiègle et il parvient à attendrir cet énorme et tapageur  joueur de hockey, qui s’appelle aussi Martin.
 » il a senti une tête se poser contre sa hanche et un petit bras l’enlacer. Sans regarder, il a mis la main, celle qui ne
tenait pas la casquette, sur l’épaule frêle et chaude qui venait de se coller à lui.
 »
On retrouve donc la magie de l’enfance qui parvient à faire grandir les adultes ( cela me rappelle L’embellie d’Audur Ava Olafsdottir). Ici, l’écriture est  plus simple, charmante.
 » L’innocence de l’enfance, c’est cette faculté de se persuader que rien n’est impossible, de croire à la magie sans qu’intervienne la raison. »
 » L’innocence de l’enfance, c’est aussi la faculté de ne jamais s’engluer dans le concret sous peine de voir la magie s’envoler. »
Non seulement, les deux Martin sont très attachants mais l’auteur les entoure de personnages très marqués comme le concierge un peu fou et hyperactif, le jeune groom qui va se révéler au fil de la nuit, le chauffeur de taxi qui se révèle être un conseiller amical.
Si vous voulez une petite bouffée d’air pur, je vous conseille ce tendre et drôle roman canadien.
J’ai quand même préféré le premier roman de l’auteur,  
Le froid modifie la trajectoire des poissons.

 Je remercie les Éditions Héloïse d’Ormesson de m’avoir donné le plaisir de relire cet auteur.

    rentrée 2012 challengeABC2013

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

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