gounelle1Titre : Le philosophe qui n’était pas sage
Auteur : Laurent Gounelle
Editeur : Kero
Nombre de pages : 323
Date de parution : 4 octobre 2012

Présentation de l’éditeur :
Deux destins qui s affrontent, deux conceptions de la vie que tout oppose.

La forêt tropicale semblait retenir son souffle dans la chaleur moite du crépuscule. Assise devant l entrée de sa hutte, Élianta tourna les yeux vers Sandro qui s’avançait. Pourquoi ce mystérieux étranger, que l on disait philosophe, s’acharnait-il à détruire secrètement la paix et la sérénité de sa tribu ? Elle ne reconnaissait plus ses proches, ne comprenait plus leurs réactions… Qu’avaient-ils fait pour mériter ça ? D heure en heure, Élianta sentait monter en elle sa détermination à protéger son peuple. Jamais elle ne laisserait cet homme jouer avec le bonheur des siens.
Un roman captivant, plein d humour, de sens et de suspense. Une histoire surprenante qui cache une subtile remise en cause de notre société.

Mon avis :
Depuis la disparition de Tiffany dans une tribu de la forêt tropicale, Sandro, professeur de philosophie souhaite partir la venger. Il s’associe aux guides qui ont ramené la dépouille de Tiffany, Roberto Krakus et ses hommes.
Installés au cœur de ce village indien, Sandro souhaite par l’intermédiaire de Krakus faire souffrir ce peuple à petit feu.
Il va donc insidieusement insérer les dérives de la société occidentale au cœur de ce village peuplé de naïfs amoureux de la nature.
Le récit devient alors une comédie douce amère en détaillant chaque expérience pilotée par Krakus. Petit à petit, les indiens découvrent l’individualisme, les mauvaises nouvelles du rendez-vous quotidien du Jungle Time, la violence, la société de consommation,la compétition, la monnaie, l’addiction, le doute, la jalousie.
Seuls Elianta, une jeune chamane et Mojag le conteur tenteront de résister. Krakus, le mercenaire prend goût à ce pouvoir de leader, cet amusement de pouvoir modeler un peuple à son image.
L’auteur dénonce ainsi les dérives des sociétés occidentales qui perdent le goût de la nature, la confiance en soi et l’amour d’autrui.
Laurent Gounelle écrit ainsi une fable sans prétention, une histoire assez simple pour rire gentiment des travers de nos sociétés. On sourit souvent en retrouvant certaines analogies avec notre vie (télévision, éducation, mode)
« Les mauvaises nouvelles, les problèmes, les dangers accaparent toute notre attention car ils stimulent notre instinct de
survie
. »
 » On va sabrer complètement leur confiance en soi : en classe, on va s’arranger pour jamais les valoriser, mais au contraire
pointer du doigt la moindre erreur, la moindre petite faute…À longueur de journée. »
 » D’un côté, on va susciter le désir de ces sucreries en les mettant incessamment sous les yeux des Indiens, et de l’autre,
on va continuer à leur faire croire qu’un beau corps est un corps mince.
« 

Grâce à ce roman, l’auteur nous propose de réfléchir plaisamment aux dérives de la société actuelle, rappelle souvent des évidences sans vouloir traiter la globalité du problème philosophique (progrès et société de consommation).
 » Souviens-toi : le secret, c’est d’aimer. Aime ta vie sans rien désirer que tu n’aimes déjà et tu goûteras la sérénité des
Dieux.
« 

Je remercie babelio  et les Éditions Kero pour l’attribution de ce roman lors du dernier Masse Critique.

  rentrée 2012

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

18 février 2014 à 14 h 07 min

Je ne pense pas le lire. Je me souviens trop bien de l’homme qui voulait être heureux et son enfonceur de portes ouvertes



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