malakas1Titre : Malakas
Auteur : Nicolas Didier Barriac
Éditeur : Auto-édition
Nombre de pages : 276
Date de parution : mars 2013

Auteur :
Pour connaître un peu mieux l’auteur, je vous conseille l’interview du blog, Écran total.

Présentation de l’auteur :
« Elles étaient deux : la pin-up excentrique et la bigleuse versatile. Pour une raison dépassant tout entendement, mon choix s’était porté sur la seconde sœur. Si sa myopie m’était apparue évidente lors de notre première rencontre – elle ne m’avait reconnu qu’une fois arrivée nez à nez avec moi – son égoïsme, lui, se cachait derrière des traits de caractère aussi aguicheurs que totalement factices. »
Nicolas Didier Barriac nous offre un roman drôle et tendre où un couple se délite lors d’un séjour sur l’île de Corfou. « Malakas… », avec son écriture musicale et sensible, pose un regard ironique sur l’effervescence des relations amoureuses tout en permettant à une galerie de personnages secondaires hauts en couleur de s’exprimer.

Mon avis :
Parfois, de jeunes auteurs contactent les blogueurs afin de proposer leur roman en lecture. J’essaie de temps à autre de leur faire une place sur mon blog.
Nicolas Didier Barriac m’a convaincue grâce au thème de son roman et surtout par le dynamisme et l’originalité de son site web. Je vous conseille le résumé en images de Malakas. Avant de lire le roman, on ne comprend pas forcément mais ensuite chaque photo réveille des souvenirs de lecture.
Malakas (attention c’est un gros mot en grec) est l’histoire amoureuse d’un jeune cadre d’un cabinet conseil. Il rencontre rencontre Lena sur Internet.
Même si elle est moins belle que sa soeur Artemis, présente aussi lors du premier rendez-vous, les deux jeunes gens se plaisent et démarrent une belle histoire.
Tout se gâte lorsque Louis rencontre sa future belle-mère.
L’histoire est somme toute assez banale mais l’auteur parvient à la tenir grâce à de belles relations amicales avec ses amis, Delphine et Jonathan, des espiègleries avec un stagiaire, des rêves éveillés ou élucubrations, une scène de caméra cachée ou une ambiance de western.
 » on dirait qu’à force de vouloir quelque chose, mais de ne rien faire pour l’obtenir, mon esprit me l’offre tout de même sous forme de rêves ou de visions indéchiffrables. »
Finalement, Louis, tout de même assez fataliste devient un personnage attachant.
 » Tu as une grande facilité à tomber dans le malheur et une toute aussi grande complaisance à ne rien faire pour que cela change. »
Même si je regrette de très nombreuses scènes descriptives de moindre intérêt, je reconnais que l’auteur a un bon style avec un langage très riche. Par contre, j’ai eu beaucoup de mal à supporter le franglais de la belle-mère, mais cela la rend encore plus désagréable ce qui est un peu l’objectif de l’auteur.
J’ai apprécié l’humour quelquefois un peu potache mais parfois sensible ( avec le moral dans les chaussettes). Sans être vraiment approfondi, l’auteur installe  son contexte dans des sujets de société ( le couple bien sûr, les rencontres sur Internet, les incendies en Grèce, les conditions du jardinier albanais, les relations difficiles avec la belle famille, la réussite sociale) ce qui donne un roman actuel et dynamique.
En Grèce, cette histoire d’amour déjà bien étrange prend une dimension presque angoissante. Les quelques phrases en début de chapitre sur un certain Christos et Njome entretiennent aussi le mystère.
J’ai particulièrement apprécié la fin du roman lorsque Louis se retrouve au concert de son ami Jonathan, qui, lui connaît enfin la réussite. C’est un des rares moments où le narrateur se pose enfin quelques bonnes questions.
« Être bien en couple, c’est parvenir à aimer des situations qu’une personne seule n’aurait jamais pu supporter »

Si vous souhaitez lire ce livre, rendez-vous ici.

Challengedelete  premier roman bac

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

12 septembre 2013 à 18 h 31 min

Je viens de comprendre à te lire que cela n’avait pas de rapport avec la musique, en effet ! 😉



    13 septembre 2013 à 4 h 58 min

    Si tout de même un peu puisque l’ami de Louis, Jonathan est musicien. Il galère a monter un groupe de rock et Le narrateur cite souvent une chanson de George Harrison. Ce n’est donc pas le thème principal mais il y a une ambiance musicale.



alexmotamots
13 septembre 2013 à 9 h 48 min

J’essaie, moi aussi, de répondre positivement aux propositions. Mais ce n’est pas toujours facile.



13 septembre 2013 à 20 h 25 min

Comme vous, si le thème me plait, je réponds positivement et j’ai de bonnes surprises



14 septembre 2013 à 15 h 48 min

Oui, c’est bien de laisser une place parfois.



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *