fitzTitre : Gatsby le Magnifique
Auteur : F. Scott Fitzgerald
Littèrature américaine
Traducteur : Jacques Tournier
Editeur : Livre de Poche
Nombre de pages : 224
Date de parution : mai 2013, première parution française en 1926
Auteur :
F. Scott Fitzgerald, de son nom complet Francis Scott Key Fitzgerald, né le 24 septembre 1896 à Saint Paul (Minnesota) et mort le 21 décembre 1940, est l’un des plus grands écrivains américains du XXe siècle. Chef de file de la Génération perdue et émouvant représentant de L’Ère du Jazz, il est aussi celui qui lance la carrière d’Ernest Hemingway. Il se marie avec Zelda Sayre Fitzgerald, alors exubérante fille du Sud, en 1920. Celle-ci publie un roman autobiographique (Accordez-moi cette valse) en 1932, et elle est une source d’inspiration constante pour son mari. Ensemble, ils ont une fille, Frances Scott Fitzgerald, qu’ils surnomment « Scottie

Présentation de l’éditeur :
New York, années folles… Dans sa somptueuse demeure de Long Island, Jay Gatsby organise de fastueuses réceptions où les invités se pressent en foule. Mais leur hôte ne cherche à éblouir qu’une seule personne : Daisy Buchanan. Elle est élégante, riche, séduisante, mais elle est la femme d’un héritier millionnaire… Avec ce texte devenu un classique, Fitzgerald, sur un air de jazz et une coupe de champagne à la main, met à nu le Rêve américain et écrit l’un des plus beaux romans du XXe siècle, ici présenté dans la traduction de référence, par Jacques Tournier.

Mon avis :
J’ai dû lire Gatsby le Magnifique pour la première fois au collège, en classe d’anglais. J’avais très envie de le relire, raison pour laquelle je m’étais inscrite au challenge Scott Fitzgerald d’Asphodèle.
Entre temps, j’ai eu l’occasion de voir le film de Baz Luhrmann avec Leonardo di Caprio dans le rôle de Gastby et je dois dire que les scènes ont largement envahi ma lecture.
Je ne reviendrai pas sur le drame amoureux sur fond de l’Amérique des années folles où chacun avide de pouvoir et d’argent, perd son temps dans des frivolités et des mensonges.
Le personnage de Gatsby est ici, à l’origine, encore plus énigmatique et fragile.

 » L’un de ces sourires singuliers qu’on ne rencontre que cinq ou six fois dans une vie, et qui vous rassure à jamais. Qui, après avoir jaugé – ou feint peut-être de jauger – le genre humain dans son ensemble, choisit de s’adresser à vois, poussé par un irrésistible préjugé favorable à votre égard. Qui vous comprend dans la mesure exacte où vous souhaitez qu’on vous comprenne, qui croit en vous comme vous aimeriez croire en vous-même, qui vous assure que l’impression que vous donnez est celle que vous souhaitez donner, celle d’être au meilleur de vous-même. »

Le mystère autour de Gatsby augmente encore son charme ensorcelant.
L’auteur souhaite laisser planer l’ambiguïté sur son personnage. Inutile de connaître précisément son passé ou l’origine de sa fortune.
Le film ou les interprètes féminines me semblent avoir donné un peu plus d’épaisseur aux personnages de Daisy et de Myrtle, le femme et la maîtresse de Tom Buchanan.
Les femmes restent encore des personnages secondaires.

«  Je suis contente que ce soit une fille. J’espère qu’elle sera idiote. Pour une fille, c’est la meilleure place à tenir sur terre- celle d’une ravissante idiote. »

Nick Carraway est l’homme qui nous transmet toute l’histoire, décrivant les lieux, les personnages, jugeant les relations entre les uns et les autres en fonction de son ressenti honnête et lucide. Du même âge, il est le représentant de l’auteur et éprouve une réelle affection pour Gatsby, cet homme qui attire tant de convives intéressés mais sans reconnaissance. Nick Carraway est le personnage principal, oeil externe d’écrivain qui plonge lui aussi dans le monde financier, nouvel espoir de l’Amérique des années 20.

Gatsby le Magnifique est un roman incontournable, témoignage de  l’Amérique de cette époque flamboyante.

Cette lecture clôture mon challenge Fitzgerald et les enfants du Jazz avec un score entre Zelda et Gatsby (deux livres lus : celui-ci et Z le roman de Zelda te Thérèse Ann Fowler)

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Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

22 décembre 2014 à 14 h 30 min

Et pour tout dire, Di Caprio incarne à merveille ce personnage atypique 🙂 ne trouves-tu pas ?



22 décembre 2014 à 15 h 42 min

Ce livre depuis bien trop longtemps dans ma PAL, il en sera sorti en 2015.



22 décembre 2014 à 15 h 55 min

Comme toi je l’ai lu il y a fort longtemps. Une relecture s’imposerait



22 décembre 2014 à 18 h 04 min

Vous avez aussi l’ancienne version avec Robert Redford dans le rôle de Gatsby. J’ai beaucoup aimé ce roman. Cependant je lui préfère « Tendre est la nuit ».



22 décembre 2014 à 18 h 30 min

Lu il y a bien longtemps j’avoue ne pas en avoir de souvenirs. Je n’ai pas non plus vu le film avec Dicaprio, du coup si je le lis en 2015 je ne serai pas influencée.



23 décembre 2014 à 0 h 55 min

Lu et relu, j’ai le DVD avec Léo mais je suis restée sur une si grande impression avec Robert Redford et Mia Farrow que j’ai peur d’être déçue, je vais quand même le regarder, tu penses bien ! 😉



23 décembre 2014 à 9 h 29 min

Incontournable, comme tu le dis !





23 décembre 2014 à 19 h 06 min

J’ai lu également ce roman il y a assez longtemps mais je n’avais pas tellement accroché…j’ai trouvé le film assez convaincant. Une relecture ne me ferait pas de mal =)



    24 décembre 2014 à 8 h 53 min

    Les lectures scolaires obligées ne donnent pas toujours satisfaction mais quelques années après, la découverte individuelle plaît davantage. Et le film a remis ce roman au goût du jour. Tant mieux



alexmotamots
23 décembre 2014 à 19 h 56 min

Une lecture qui m’avait marqué. Et le film n’est pas mal.



28 décembre 2014 à 19 h 54 min

Je l’ai lu l’an dernier et j’ai beaucoup aimé ce roman, court, mais marquant et intense



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