arlidgeTitre : Am Stram Gram
Auteur : M.J. Arlidge
Littérature anglaise
Titre original : Eeny Meeny
Traducteur : Elodie Leplat
Éditeur : Les Escales
Nombre de pages : 364
Date de parution : 19 mars 2015
Auteur :
M.J. Arlidge travaille pour la télévision depuis quinze ans. Il dirige également une maison de production indépendante, qui a permis à plusieurs séries policières de voir le jour. Am stram gram est son premier roman.
Présentation de l’éditeur :
Deux jeunes gens sont enlevés et séquestrés au fond d’une piscine vide dont il est impossible de s’échapper. À côté d’eux, un pistolet chargé d’une unique balle et un téléphone portable avec suffisamment de batterie pour délivrer un terrible message : « Vous devez tuer pour vivre. » Les jours passent, la faim et la soif s’intensifient, l’angoisse monte. Jusqu’à l’issue fatale.
Les enlèvements se répètent. Ce sont les crimes les plus pervers auxquels le commandant Helen Grace ait été confrontée. Si elle n’avait pas parlé avec les survivants traumatisés, elle ne pourrait pas y croire.
Helen connaît les côtés sombres de la nature humaine, y compris la sienne ; pourtant, cette affaire et ces victimes apparemment sans lien entre elles la laissent perplexe.
Rien ne sera plus terrifiant que la vérité.
Mon avis :
L’idée de départ de ce roman noir est profondément machiavélique. Deux personnes amies, parentes ou collègues se retrouvent kidnappées puis isolées dans un endroit d’où il est impossible de fuir. La seule issue, la seule façon d’échapper à la mort lente de faim et de déshydratation est de tuer l’autre.
 » C’est marrant, mais quand on sait qu’on va faire quelque chose de mal, tout semble aussitôt aller beaucoup mieux. On se sent grisé, euphorique, libre. »
Personne ne peut dire ce qu’il ferait en pareille situation. Là, on mesure les liens d’amour ou d’amitié entre deux êtres. Se sacrifier ou tuer.
«  Mais la vérité nue, c’est qu’on ne peut jamais vraiment connaître son prochain. »
Quel avenir pour celui qui en sort vivant? Comment vivre avec ce sentiment de culpabilité?
Si les scènes de séquestration se répètent, les comportements sont différents. Et c’est sans nul doute, l’aspect du roman qui m’a le plus intéressée.
Avec des principes de construction classiques mais efficaces, M.J. Arlidge maintient un suspense permanent et donne du rythme à son récit. Chaque chapitre est court, permettant au lecteur d’enchaîner facilement les étapes. Parfois, un chapitre en italique nous dévoile le passé tragique d’un personnage non identifié, entretenant le suspense et le drame.
Helen, plus jeune commandant de police du Hampshire, moderne, secrète, sportive, sans famille, mène l’enquête. Elle dirige son équipe de manière efficace, gardant sa confiance à son adjoint en proie à des difficultés personnelles. Elle compense le stress de son métier en pratiquant régulièrement des séances de sadomasochisme. A part, peut-être Charlie, une jeune policière, peu de personnages semblent sereins et limpides.
Si nous découvrons les vies des adjoints d’Helen, la sienne reste suffisamment secrète pour maintenir le mystère de sa personnalité.
Tous les ingrédients du bon roman policier addictif sont donc bien présents, avec plusieurs pistes et rebondissements.
Avec un style simple mais fluide, je me suis trouvée face à un classique du roman noir actuel avec d’intéressantes analyses comportementales mais aussi quelques situations un peu incohérentes, me semble-t-il.
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Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

12 mai 2015 à 13 h 47 min

Ça l’air assez spécial et le résumé donne froid dans le dos. Je vais voir si je peux le trouver. 🙂



12 mai 2015 à 15 h 38 min

Il me semble avoir déjà lu un avis plus que mitigé sur ce roman. Ta conclusion sur les incohérences fait que je ne le note pas, malgré le côté bon polar.



    13 mai 2015 à 9 h 23 min

    Ce sont de petits trucs surtout liés au passage du temps. Il me semble assez aberrant de faire n’importe quoi au bout d’une semaine ( supposée car le temps n’est pas forcément précisé) par faim. Ou qu’une plaie se dégrade aussi vite en quelques jours…
    Mais je n’ai jamais vécu de telles situations. Et quand je repense au film 127 heures, je me dis que c’est peut-être plausible…



12 mai 2015 à 22 h 43 min

J’ai beaucoup aimé ce roman grâce à sa fluidité et au suspense qui est maintenu jusqu’au bout. Cependant, je suis bien d’accord avec toi : quelques situations sont un peu incohérentes. Dommage.





15 mai 2015 à 21 h 00 min

J’ai lu des avis contrastés sur ce roman, je vais me le garder peut être pour plus tard …



16 mai 2015 à 8 h 28 min

tes bémols me font reculer..



30 mai 2015 à 13 h 50 min

L’histoire a l’air intéressante et malgré tes bémols, je suis assez tentée !





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