Titre : Les eaux troubles du mojito et autres belles raisons d’habiter sur terre
Auteur : Philippe Delerm
Éditeur : Seuil
Nombre de pages : 128
Date de parution : 20 août 2015
Auteur :
Admirateur de La Bruyère, Jules Renard ou Marcel Proust, Philippe Delerm, ancien professeur de français, voue à la langue française et à la littérature un amour inconditionnel. Son écriture restitue des instants fugitifs,des sensations d’enfance. Il est notamment l’auteur de La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules (L’Arpenteur-Gallimard), La Sieste assassinée (L’Arpenteur-Gallimard), Autumn (Le Rocher), Sundborn ou les jours de lumière (Le Rocher).
Présentation de l’éditeur :
Elles sont nombreuses, les belles raisons d’habiter sur terre. On les connaît, on sait qu’elles existent. Mais elles n’apparaissent jamais aussi fortes et claires que lorsque Philippe Delerm nous les donne à lire.
Goûter aux plaisirs ambigus du mojito, se faire surprendre par une averse et aimer ça, contempler un enfant qui apprend à lire en bougeant imperceptiblement les lèvres, prolonger un après-midi sur la plage…
« Est-ce qu’on est plus heureux ? Oui, sûrement, peut-être. On a le temps de se poser la question. Sisyphe arrête de rouler sa pierre. Et puis on a le temps de la dissiper, comme ce petit nuage qui cachait le soleil et va finir par s’effacer, on aura encore une belle soirée. »
Mon avis :
Quarante éclats de mémoire qui réveillent inévitablement quelques souvenirs aux lecteurs suscitant nostalgie et plaisir. Les mots donnent une belle intensité à des moments anodins de la vie qui deviennent ainsi des moments uniques. L’un se rappellera d’un apéritif orangé dans les rues de Venise, l’autre un pique nique en bord de mer, d’un abri commun pendant une averse. L’auteur nous rappelle qu’il faut savoir s’émerveiller des couleurs, des goûts, des rencontres, des livres, du souvenir d’une voix, d’une musique. Ce sont « quelques minutes où la vie se trouve canalisée. »
Comme l’illustre Pierre Raufast dans son nouveau roman, La variante chilienne, les souvenirs sont bel et bien liés aux émotions.
Ici les récits sont très courts comme de belles poésies en prose qui résonnent en nos mémoires.
Commentaires
Est-ce que ce sont quarante chapitres différents sans lien entre eux ?
Oui 40 histoires sans lien à part la jouissance du souvenir.
Lu il y a peu, pas sûre qu’il m’en reste grand chose dans quelques mois…
C’est le genre de livre qui fait du bien sur l’instant .
C’est quand même super léger dans l’ensemble, même si quelques textes sortent du lot.
Ton avis rejoint celui de Noukette. Un plaisir de lecture comme celui de boire un spritz à Florence. Éphémère mais agréable.
Un nouveau Delerm ? Je note !
On en rate toujours plusieurs dans le flux de la rentrée.
Je le lirai probablement, quand je voudrais du léger 😉
Oui, je pense que cela s’y prête bien.
Je le vois partout en ce moment mais j’hésite encore à le lire ^^
Agréable à lire mais peut-être pas indispensable.
40 histoires en 128… Ca fait un peu plus de 3 pages pour chacune des histoires. Ca doit être un recueil très intense, il faut être diablement efficace pour dégager quelque chose en seulement trois petites pages.
Ce ne sont pas vraiment des nouvelles, alors ?
Encore plus court que la nouvelle.