martinez1Titre : Le cœur cousu
Auteur : Carole Martinez
Editeur :Gallimard Folio
Nombre de pages : 442

Résumé:
Dans un village du sud de l’Espagne, une lignée de femmes se transmet depuis la nuit des temps une boîte mystérieuse…
Frasquita y découvre des fils et des aiguilles et s’initie à la couture. Elle sublime les chiffons, coud les êtres ensemble, reprise les hommes effilochés. Mais ce talent lui donne vite une réputation de magicienne, ou de sorcière. Jouée et perdue par son mari lors d’un combat de coqs, elle est condamnée à l’errance à travers une Andalousie que les révoltes paysannes mettent à feu et à sang. Elle traîne avec elle sa caravane d’enfants, eux aussi pourvus – ou accablés – de dons surnaturels. Carole Martinez construit son roman en forme de conte: les scènes, cruelles ou cocasses, témoignent du bonheur d’imaginer. Le merveilleux ici n’est jamais forcé: il s’inscrit naturellement dans le cycle de la vie.

Mon avis :
Difficile de résumer ce livre dès qu’on en ferme la dernière page. Il contient tellement de richesses et d’histoires que le
lecteur en sort avec plein de paillettes dans la tête.
D’un bout à l’autre, le récit foisonne de magie, de contes, de rêves.Le style, très riche en comparaison ne fait qu’ajouter des images à notre représentation.
Cette histoire s’inscrit dans le féminin.
 » Le masculin couche avec l’Histoire.Mais il est d’autres récits. Des récits souterrains transmis dans le secret des femmes,
des contes enfouis dans l’oreille des filles, sucés avec le lait, des paroles bues aux lèvres des mères. »
Effectivement, dans « Le cœur cousu », Carole Martinez fait l’apologie du féminin, de ces leçons de vie transmises de mère en fille.
L’auteur a su allier à cette narration, le pays et sa politique, peut-être pour mieux ancrer la réalité dans cette
magie.
Chaque personnage est une richesse. Même si l’histoire de la mère anime les deux tiers du livre, la découverte de chaque enfant relance le mécanisme du rêve en dernière partie du livre.
Pour un premier roman, l’auteur a su s’approprier un réel univers et y faire germer une vraie richesse.
J’ai retrouvé ici les univers tant appréciés de Paulo Coelho ( « L’Alchimiste ») ou de Véronique Ovaldé, mais surtout j’y ai retrouvé l’ambiance étrange et magique du livre de Süskind (« Le parfum »).
La lecture de ce conte des mille et une nuits m’a vraiment enchantée et cette histoire me restera en mémoire.
J’ai lu ce livre en lecture commune et dans le cadre du challenge « La littérature au féminin » .

Pour d’autres avis, consultez les blogs de  : Belledenuit , Leyla , Mimi54 ,Setsuka , Elea23.

 

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires



28 juillet 2014 à 11 h 53 min

je l’ai commencé hier soir…



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