delloyeTitre : Le jardin d’Hadji Baba
Auteur : Isabelle Delloye
Editeur : Héloïse d’Ormesson
Nombre de pages : 215
Date de parution : avril 2011

Auteur :
Ancien professeur de français à Kaboul, Isabelle Delloye vite aujourd’hui entre Paris et Belle-Ile. Passionnée par l’Afghanistan, elle a déjà écrit un document, « Femme d’Afghanistan », sur ce sujet qui lui tient à coeur.

Résumé :
A l’abri des murs d’enceinte de sa maison, Hadji Baba, figure de la culture persane, prodigue son savoir ancestral au jeune orphelin Djon Ali. Lorsque le vieil homme s’éteint, son fils d’élection quitte le pays dans l’espoir de poursuivre le chemin de la sagesse. Commence alors un long périple : de la France à
l’Angleterre, de la Suisse aux Etats-Unis, Djon Ali franchit des montagnes et des mers. Et s’initie, au sein de la diaspora afghane, à la vie occidentale. Le déracinement est douloureux mais l’optimisme infaillible. Entre mémoire, deuil et renaissance, « Le Jardin d’Hadji Baba » est le récit d’une odyssée bouleversante, tout en retenue et poésie. Contes aux parfums de roses et de cardamome, légendes des montagnes du Panshir forment les motifs de ce kaléidoscope tout à la fois nostalgique et moderne.

Mon avis :
Je souhaitais lire le roman d’Isabelle Delloye parce qu’une de mes motivations de lecture est de découvrir d’autres cultures.
L’auteur a été professeur à Kaboul et connaît donc bien l’Afghanistan et j’ai apprécié sa vision dans le roman. Elle retrace ici l’histoire depuis le régime des communistes puis la révolution et enfin le régime des talibans. Cette période est difficile avec sa cohorte d’interdictions et la destruction des Bouddhas (statues de Bamiyan).
«  Enfin les barbares interdirent jusqu’au chant des oiseaux. »
La première partie du livre est consacrée à Hadji Baba, un vieil afghan, père de quatre enfants mais qui a aussi recueilli Djon Ali, un jeune garçon orphelin. Il lui enseigne l’art de vivre grâce à l’épicurisme et la poésie d’Omar Khayyâm.
Dans la seconde partie, Djon Ali découvre l’Amérique et l’Europe. Il s’éloigne un peu des préceptes de son maître mais y revient en mémoire de Wajma. Elle, qui voulait sauver son pays va subir la violence des attentats terroristes.
Dans ce livre, les gens sont bons et altruistes, trop peut-être pour être réaliste. D’Hadji Baba à Fazia, l’algérienne qui aide les immigrés à Paris, en passant par Fatima, Eric ou Edith, tous semblent touchés par la grâce afghane. Même Florence, la journaliste carriériste est une adorable jeune fille. Trop de bonté et de
douceur pour un contexte aussi difficile.
J’ai trouvé aussi beaucoup de coïncidences qui s’ajoutent tout au long du récit, comme la rencontre de Djon et Wajma dans l’avion, celle de Mina et Frédéric qui n’est autre que le premier amour de sa tante.
Le style littéraire m’a paru assez impersonnel et il n’a pas su m’émouvoir.
J’ai apprécié le parfum des fleurs, de la cardamome, la poésie des poètes persans, mais cela ne m’a ni envoûté, ni dépaysé.
Par contre, j’aime beaucoup la couverture du livre. Le regard de ce vieil afghan a quelque chose de poignant, triste mais levé vers le ciel.

Je remercie Babelio et les Editions Héloïse d’Ormesson qui m’ont permis de lire ce livre grâce à la dernière opération de Masse critique.

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

28 novembre 2013 à 13 h 37 min

Très tentée par ce livre, je l’ai retenu à la bibliothèque



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