Titre : La mer noire
Auteur : Kéthévane Davrichewy
Editeur :10/18
Nombre de pages : 180
Date de parution : avril 2011 en poche et janvier 2010 aux Éditions Sabine Wespieser
Auteur :
Kéthévane Davrichewy est née à Paris, où elle vit, dans une famille d’origine géorgienne. Après avoir publié de nombreux ouvrages pour la jeunesse, et un premier roman en 2004 (Tout ira bien, Arléa), elle a puisé dans la mémoire familiale et l’expérience de l’exil vécue par ses grands-parents la matière de La Mer noire, distinguée par le Prix Landerneau 2010 et Le Prix Version Femina/Virgin 2011.
Résumé :
À Paris, le jour de son anniversaire, Tamouna repense à la Georgie, ce pays qu’elle a dû fuir à quinze ans. A l’âge où les souvenirs s’effritent, les siens sont restés intacts : son exil, la déchirure de sa famille, et ses amours manquées… Et tandis que passé et présent se rejoignent doucement, se dessine le portrait d’une femme toujours habitée par la joie et le désir, malgré les caprices de l’Histoire.
Mon avis :
Tamouna va fêter ses 90 ans avec sa famille. Elle espère retrouver ce soir le seul amour de sa vie. Parce que c’est une passion à peine vécue, donc intacte au fil des ans et que c’est aussi un lien fort avec son pays, la Géorgie.
Les paragraphes évoquent tour à tour, l’histoire de Tamouna et son pays et ce jour de préparation d’anniversaire avec ses enfants et petits-enfants.
J’ai beaucoup aimé ce livre d’une part pour cette passion entre Tamouna et Tamaz mais aussi pour son intérêt historique. J’ai découvert l’histoire de ce pays sous le joug de la Russie. J’ai été émue par cette immigration particulière de réfugiés politiques. Les géorgiens ont gardé loin de leur pays cette âme étrangère.
Ils se réunissent pour chanter, discuter et préparer des plats de leur pays, ils s’entraident et se soutiennent.
Pendant la guerre, certains géorgiens ont servi la France mais d’autres n’ont pas pu s’empêcher de rejoindre l’armée allemande pour se battre contre leur ennemi principal, la Russie. Leur situation fut alors difficile en France. C’est aussi l’évocation de l’émancipation des femmes avec le début du divorce pour Tamouna et
sa meilleure amie, puis la liberté de couple chez les petites filles de Tamouna.
L’auteur évoque aussi la fin du régime communiste avec la chute du mur de Berlin et l’espoir, enfin, de retourner au pays.
Mais, le charme vient surtout de cette belle histoire d’amour et de famille avec ses joies et ses peines, de la
tristesse de cette vieille dame malade qui espère encore plaire à Tamaz..
Il y a une très grande émotion et une âme forte dans ce livre grâce aux liens de famille et l’image de la Géorgie.
Commentaires
Celui-ci n’est pas à la bibliothèque,dommage
Oui parce qu’il te plairait davantage que Les séparées, je pense.