murakami2Titre : 1Q84 livre 2 , Juillet-Septembre
Auteur : Haruki Murakami
Editeur : Belfond
Nombre de pages : 526
Date de parution :août 2011

Présentation de l’éditeur :
Au Japon, en 1984.

C’est l’histoire de deux mondes, celui réel de 1984 et un monde parallèle tout aussi vivant, celui de 1Q84. Deux mondes imbriqués dans lesquels évoluent, en alternance, Aomamé et Tengo, 29 ans tous deux, qui ont fréquenté la même école lorsqu’ils avaient dix ans. A l’époque, les autres enfants se moquaient
d’Aomamé à cause de son prénom, « Haricot de soja », et de l’appartenance de ses parents à la nouvelle religion des Témoins. Un jour, Tengo l’a défendue et Aomamé lui a serré la main. Un pacte secret conclu entre deux enfants, le signe d’un amour pur dont ils auront toujours la nostalgie.

En 1984, chacun mène sa vie, ses amours, ses activités.
Tueuse professionnelle, Aomamé se croit investie d’une mission : exécuter les hommes qui ont fait violence aux femmes. Aomamé a aussi une particularité : la faculté innée de retenir quantité de faits, d’événements, de dates en rapport avec l’Histoire.
Tengo est un génie des maths, apprenti-écrivain et nègre pour un éditeur qui lui demande de réécrire l’autobiographie d’une jeune fille échappé de la secte des Précurseurs. Il est aussi régulièrement pris de malaises lors desquels il revoit une scène dont il a été témoin à l’âge d’un an et demi.
Les deux jeunes gens sont destinés à se retrouver mais où ? Quand ? En 1984 ? Dans 1Q84 ? Dans cette vie ? Dans la mort ?

Mon avis :
« Si tu as besoin qu’on t’explique pour que tu comprennes, ça veut dire qu’aucune explication ne pourra jamais te faire comprendre. »
Haruki Murakami n’explique donc pas dans quel monde sont plongés les deux héros du livre, il distille des
indices, des éléments énigmatiques pour progresser très lentement dans cette intrigue.
L’auteur tient son lecteur captif, à la fois prisonnier par une addiction certaine et intéressé par un dénouement tant attendu.
Pour cela, il oscille en permanence entre les deux personnages, puisque l’on continue à alterner un chapitre pour Aomamé et un chapitre pour Tengo (rien de plus stimulant pour entraîner la lecture) et d’autre part il mélange inlassablement la réalité crue du monde réel et la rêverie magique d’un monde imaginaire. Mais, le lecteur peine à distinguer les deux mondes, seul l’auteur détient les clés des passages. Il nous perd dans la mise en abîme d’un roman, le pouvoir de la littérature pourrait-il créer un monde parallèle?
Le style littéraire permet d’accrocher et de tenir en haleine le lecteur. Car, même si j’ai senti les lenteurs du récit (encore davantage dans ce second livre), les répétitions ( l’auteur revient fréquemment sur les mêmes souvenirs), je me suis laissée envelopper par les douces paroles, les descriptions évocatrices, les sentiments des personnages.
Mais j’ai quand même hâte de comprendre qui sont ces Little People, quel est le réel pouvoir de cette secte des Précurseurs, comment nos deux amoureux vont enfin se trouver. Je voudrais comprendre le passé si souvent évoqué de Tengo, la réalité de  Fukaéri et de ce monde aux deux lunes.
Après ce long atermoiement, l’auteur nous doit une explication magistrale et j’espère ne pas être déçue par le livre 3 que je lirais d’ici quelques semaines.
« les choses ne se comprennent pas avec la seule apparence.« 

Rappel : murakami1

 

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

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