Titre : Dans le silence du vent
Auteur : Louise Erdrich
Éditeur : Albin Michel
Littérature américaine
Traducteur : Isabelle Reinharez
Nombre de pages : 480
Date de parution : août 2013
Auteur :
Ojibwe par sa mère, germano-américaine par son père, Louise Erdrich a grandi sur une réserve indienne du Dakota du Nord. Considérée comme l’un des plus importants écrivains américains contemporains, elle bâtit, livre après livre, une oeuvre forte et singulière, couronnée de nombreux prix .
Présentation de l’éditeur :
Récompensé par la plus prestigieuse distinction littéraire américaine, le National Book Award, élu meilleur livre de l’année par les libraires américains, le nouveau roman de Louise Erdrich explore avec une remarquable intelligence la notion de justice à travers la voix d’un adolescent indien de treize ans. Après le viol brutal de sa mère, Joe va devoir admettre que leur vie ne sera plus jamais comme avant. Il n’aura d’autre choix que de mener sa propre enquête. Elle marquera pour lui la fin de l’innocence.
« Si ce livre est une sorte de croisade, galvanisée par la colère de l’auteur, c’est aussi une œuvre littéraire soigneusement structurée, qui une fois encore rappelle beaucoup Faulkner. » The New York Times
Mon avis :
En tant qu’amérindienne, Louise Erdrich met toujours son talent d’auteur au service de la défense du peuple indien. Dans Le silence du vent, elle témoigne du grand nombre de viols de femmes indiennes par des blancs, crimes impunis à cause du flou entre les lois américaines et les territoires indiens.
C’est un jeune adolescent de treize ans, Joe, qui va être confronté à ce drame familial suite au viol de sa mère et à l’ impuissance de son père, pourtant juge, à faire appliquer la justice.
J’ai retrouvé ici la naïveté de l’enfance face à une justice partiale comme dans l’execellent roman d’Harper Lee, Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur.
Mais si l’intrigue repose sur un thème fort ce qui est une motivation suffisante pour avoir envie de lire ce roman, l’auteur nous envoûte en plus avec les légendes indiennes, l’humour du grand-père Mooshum et de la vieille mémé coquine Ignatia, et enrichit ainsi l’enquête sur le viol de la mère avec l’éveil de quatre adolescents (Joe et ses trois amis).
Nous suivons avec plaisir les découvertes de ces enfants, avec des récits assez truculents comme la colère du prêtre suite à la confession de Cappy, le strip-tease de Sonja pour l’anniversaire de Mooshum, les premiers essais avec l’alcool ou les filles.
Le roman est ainsi un brillant équilibre entre les choses graves et plus légères avec bien évidemment le talent littéraire de Louise Erdrich.
Si je mets rarement les romans de grands auteurs en coup de cœur, parce qu’habituée à leur talent je suis moins surprise, je ne peux que recommander la lecture de ce livre.
Commentaires
Je la relirai , c’est certain !!!
Elle a un bon rythme d’écriture, heureusement
Je me demande s’il n’est pas, pour moi, le meilleur d’Erdrich tellement j’ai adoré !
J’avais beaucoup aimé La malédiction des colombes. Je n’ai pas lu les premiers. Mais celui-ci a effectivement un côté peut-être plus accessible qui ralliera le plus grand nombre.
Je vais essayer de retenir le nom pour une future lecture
Oui ça mérite de faire un effort de mémoire
Il va falloir que je découvre cette auteure… peut-être avec ce dernier roman alors…
Oui, celui-ci me paraît bien pour découvrir l’auteur.
J’avais beaucoup aimé le premier roman que j’avais lu de cette auteure. Beaucoup moins le second qui m’étais tombé des mains, alors j’hésite.
Celui-ci devrait te plaire, je pense. Lequel avais-tu aimé?
Et dire que je ne l’ai toujours pas lue !
Je sais que tu vas vite y remédier. Une plume au féminin incontournable…
tu me donnes vraiment envie de le lire bises Trés bon week end Josephine
Ravie de te donner envie de lire ce superbe roman. Bon week-end à toi aussi.
je suis fan de cette auteure!
Je te comprends
Moi aussi je l’adore et ce roman est dans ma pile.
Je pense que tu vas l’apprécier. Bonne lecture