ono-dit-biotTitre : Plonger
Auteur : Christophe Ono-Dit-Biot
Éditeur : Gallimard
Nombre de pages : 448
Date de parution : 22 août 2013

Auteur :
Journaliste et écrivain, Christophe Ono-dit-Biot est né en 1975. Agrégé de Lettres, il est directeur adjoint de la rédaction de l’hebdomadaire Le Point, où il est notamment en charge des pages Culture. Écrivain, il a déjà publié quatre romans : Désagrégé(e) (2000), prix La Rochefoucauld, Interdit à toute femme et à toute femelle (2002), Génération spontanée (2004), prix de la Vocation, Birmane (2007), prix Interallié.

Présentation de l’éditeur :
«Ils l’ont retrouvée comme ça. Nue et morte. Sur la plage d’un pays arabe. Avec le sel qui faisait des cristaux sur sa peau.»
Un homme enquête sur la femme qu’il a passionnément aimée. Elle est partie il y a plusieurs mois, pour une destination inconnue, le laissant seul avec leur petit garçon.
Elle était artiste, elle s’appelait Paz. Elle était solaire, inquiète, incroyablement douée. Elle étouffait en Europe.
Pour son fils, à qui il doit la vérité sur sa mère, il remonte le fil de leur amour – leur rencontre, les débuts puis l’ascension de Paz dans le monde de l’art, la naissance de l’enfant – et essaie d’élucider les raisons qui ont précipité sa fin.
Des trésors de la vieille Europe aux mégapoles du Nouveau Monde, du marbre des musées au sable des rivages où l’on se lave de tout, Plonger est l’histoire d’un couple de notre temps. En proie à tous les vertiges d’une époque où il devient de plus en plus difficile d’aimer.

Mon avis :
Comment ne pas être charmée par ce récit amoureux qui nous fait aussi voyager à travers l’Europe, descendre dans les fonds sous-marins et découvrir l’Art moderne. Surtout lorsque le narrateur ressemble étrangement à l’auteur qui vous a déjà hypnotisée avec son regard de beau ténébreux sur le bandeau de la couverture du livre.
Dans ce récit qu’il fait à son fils, le narrateur veut lui faire découvrir sa mère et veut aussi revivre les meilleurs et pires instants de son couple. Paz, cette jeune photographe espagnole de quinze ans sa cadette, est belle, lumineuse, sauvage. Il en fait presque une icône un peu perdue dans ce monde artistique qui l’étouffe. Lui, journaliste traumatisé par des évènements dramatiques qu’il a vécus, a développé une phobie de cette modernité. Il ne veut plus voyager hors d’Europe, alors que Paz rêve de découvrir avec lui d’autres cieux. Lorsqu’il devra rejoindre Paz dans son monde et ses désirs, il sera trop tard pour elle mais peut-être pas pour la comprendre.
Si l’histoire d’amour est belle, j’ai trouvé les personnages un peu manichéens. Lui, avec une phobie peu logique avec son métier de journaliste et elle, en artiste capricieuse et bornée. Comme le suggère Paz, le narrateur m’a souvent excédée avec d’une part sa peur et d’autre part avec ses éternelles justifications sur les œuvres d’art. J’ai un peu souffert de cet étalage culturel et de l’utilisation fréquente de noms de personnalités, de lieux ou noms étrangers.
C’est peut-être que je ne sais pas plonger. L’auteur a tout de même raflé deux prix littéraires, La grand Prix de l’Académie Française et le Prix Renaudot des Lycéens. Je crois surtout que c’est parce qu’il m’avait beaucoup intéressée avec Birmane et que j’attendais énormément de ce nouveau roman. Peut-être que moi aussi, je le préfère lorsqu’il nous emmène hors d’Europe…

RL2013

 

 

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

21 novembre 2013 à 8 h 35 min

Je suis d’accord avec toi, cet étalage de culture et explications continuelles sur l’art sont lassantes au bout d’un moment ! Cela reste tout de même une bonne surprise pour moi et une belle découverte !



21 novembre 2013 à 9 h 07 min

J’avoue que malgré ses prix et les critiques élogieuses, ce roman ne m’intéresse pas beaucoup…. Je suis pas très romans français où il est question d’histoires de couples.



21 novembre 2013 à 9 h 15 min

Un peu comme Lili, le thème me crispe plutôt. Et comme ça m’agace profondément quand les auteurs beaux gosses sont mis en avant sur un bandeau, j’ai encore moins envie de le lire. Ca viendra peut-être…





alexmotamots
22 novembre 2013 à 9 h 45 min

J’hésite à le lire : d’abord parce qu’il est épais ; mais d’un autre côté, il a reçu pas mal de prix. Ton avis me fait douter.



14 juillet 2014 à 19 h 46 min

J’ai adoré. Je trouve justement que toutes les références culturelles font la richesse de ce roman. C’est vrai qu’il est mimi, mais cela n’a pas du tout influencé ma lecture.



18 juillet 2014 à 15 h 15 min

J’ai adoré ce roman, ça a été un vrai coup de cœur pour moi, j’ai trouvé l’écriture d’une grande richesse!!!!!



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