Titre : L’extraordinaire voyage du Fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa
Auteur : Romain Puértolas
Éditeur : Le Dilettante
Nombre de pages : 256
Date de parution : 21 août 2013
Auteur :
Romain Puértolas est né à Montpellier en 1975. L’extraordinaire voyage du Fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa est son premier roman.
Présentation de l’éditeur :
Un voyage low-cost … dans une armoire Ikea ! Une aventure humaine incroyable aux quatre coins de l’Europe et dans la Libye post-Kadhafiste. Une histoire d’amour plus pétillante que le Coca-Cola, un éclat de rire à chaque page mais aussi le reflet d’une terrible réalité, le combat que mènent chaque jour les clandestins, ultimes aventuriers de notre siècle, sur le chemin des pays libres.
Mon avis :
Un titre très long et humoristique, une couverture très simple mais adaptée, de nombreux avis encourageants sur les blogs m’ont décidée à emprunter ce livre à la bibliothèque. Je ne l’aurais pas acheté mais sa disponibilité m’a donné l’occasion de faire une pause au milieu de lectures plus sérieuses.
Ajatashatru Lavash Padel, fakir indien, fait un saut à Paris uniquement pour acheter un lit à clous chez Ikéa. Ses filouteries l’amèneront à rencontrer l’amour, la colère d’un taxi gitan, l’amitié d’un soudanais clandestin, la gentillesse de Sophie Morceaux et de nombreux pays.
Durant ce périple, ce personnage » un homme grand, sec, noueux comme un arbre« , un peu naïf va surtout découvrir que l’entraide fait autant de bien à celui qui reçoit qu’à celui qui donne. Notre fakir est » un personnage exotique, original et sincère« .
L’auteur s’amuse avec les noms des personnages, joue avec le comique de répétition, décrit des scènes burlesques avec un style très imagé. On sourit beaucoup, jusqu’à oublier le côté sérieux et moralisateur du récit sur les problèmes d’immigration.
Qui sont « les vrais aventuriers du XXIe siècle » ? Ces immigrés qui bravent les flots sur de embarcations dangereuses ou les marins perchés sur leurs coûteux bateaux sponsorisés pour un tour du monde en solitaire ?
Alors que notre fakir, devenu écrivain en gribouillant sa chemise, touche des milliers d’euros d’avance sur la simple recommandation de la star Sophie Morceaux, d’autres risquent leur vie, tremblent de peur à chaque arrêt du camion pendant que leur famille compte sur eux au pays.
Heureusement que notre ami se souvient d’où il vient et qu’il est généreux.
Pas facile de faire passer un message aussi sérieux sous le biais de l’humour.
Commentaires
Ce roman marche très bien, ms je crois que ce n’est pas mon truc….
Comme je l’ai dit dans mon article, je ne l’aurais pas acheté. Il était à la bibliothèque et les nombreuses chroniques avaient attisé ma curiosité. Une petite lecture amusante
Un titre amusant mais il faudrait qu’on me le prête pour que je le lise… je ne l’achèterai pas… et puis tu ne sembles pas très enthousiaste !
J’ ai eu la même pensée et je l’ai trouvé en bibliothèque. C’est drôle mais du coup, le fond du sujet passe un peu à côté.
J’hésitais à le lire car l’édition classée dans les meilleures ventes de la fnac n’a pas de résumé en quatrième de couverture mais au final l’intrigue me tente moyen, j’ai peur de ne pas accrocher.
Attention, la présentation de l’éditeur en parlant de Libye post-kadhafiste et de combat des clandestins fait un peu peur. On passe peu de temps en Libye et cette trame est effectivement en fond d’histoire, sûrement très importante mais masquée par la naïveté du fakir. C’est plus drôle que lourd.
Je crains que ce ne soit pas vraiment mon style mais j’ai envie de lectures détente en ce moment… Et à force de le voir partout, je suis tenté !
Il faut le prendre comme tel : une lecture détente
Il a l’air sympathique 🙂
Il décroche quelques petits sourires!
ça m’a quand même l’air un peu too much, non ?
Je préfère cet humour à celui du » vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire » . C’est du sourire un peu simple.
Dans ce style humoristique, je préfère Paasilinna.
bonjour, je viens de m’apercevoir que vous avez posé une question sur la migration vers wordpress, en fait je l’ai faite mais j’ai abandonné l’idée de m’y installer aussi je ne regardais pas les commentaires
pour migrer toutes mes archives c’est un blogueur qui s’en ai occupé, il a converti tout mon blog en fichier XML après il faut importer ce fichier sur worpress
bonne journée
Mais je suppose que c’était avant la migration de plateforme d’overblog. C’est toujours bien d’avoir un super informaticien à proximité
J’ai envie de me laisser tenter
Pourquoi pas, c’est un instant détente
Un roman dont le fond a l’air intéressant.
C’est un peu dommage que le sourire l’emporte même si j’ai apprécié sourire
Bonjour,
J’ai beaucoup apprécié lire votre critique de ce roman puisque je travaille dans un CDI et qu’il concoure au prix méditerranée des lycéens. Par contre comme il est sans arrêt en prêt je n’ai pas encore eu l’occasion de le lire. Justement, j’ai l’occasion d’amener les élèves à la rencontre de R. Pertuolas à la fin du mois. Vous avez peut-être une question sur cette oeuvre ou son auteur ? N’hésitez pas.
Les deux choses qui m’ont le plus interpellée sont l’origine d’un tel humour et le risque pris en masquant des sujets sérieux sous tant de plaisanterie.
Ma première question serait donc, puisque c’est un premier roman, quelles sont les influences de l’auteur? Une visite chez Ikea, un humoriste ou un auteur comme Arto Paasilinna
Ensuite quels étaient les objectifs de l’auteur ? Faire rire ou sensibiliser le lecteur sur les différences de culture et surtout sur le clivage entre les errants et les « parvenus » comme certains auteurs, acteurs ou marins solitaires sponsorisés.
Mais avec le recul, je me rends compte qu’il ne me reste qu’un vague souvenir agréable des plaisanteries et que c’est bien le fond sur ce clivage de société qui me reste en mémoire.
Bonne rencontre
C’est noté 🙂