Titre : Transparence de la lumière 
Auteur : Aysegül Savas
Littérature turque
Titre original : White on white
Traduction : Ana Samaka
Editeur : Bouquins
Nombre de pages : 192
Date de parution : 31 août 2023

 

Etudiante en histoire de l’art

En cette fin d’été, la narratrice s’installe dans un logement que lui loue son professeur d’études médiévales. Pour son doctorat, elle fait des recherches sur les sculptures de nus gothiques des XII et XIIIe siècles.
Mais sa quiétude est interrompue par l’installation dans son logement, d’Agnès, la femme de son professeur. Peintre, Agnès a son atelier à l’étage de la maison.
La propriétaire ne veut pas déranger mais elle aime croiser l’étudiante afin d’échanger des idées et de raconter sa vie.
Entre visites de cathédrales et histoires d’Agnès, la narratrice peine à progresser dans ses recherches.

Agnès, un personnage ambigu

Le séjour d’Agnès s’éternise. Pourquoi ne rejoint-elle pas son mari ? Elle semble cacher un mystère, une douleur.
Elle est de cette génération du silence contrairement à sa fille qui prône l’introspection, la parole et le plaisir dans des actions simples de la vie. Et pourtant, Agnès parle à sa locataire. Surtout des rencontres féminines qui ont façonné son caractère telles Claire, Eva ou Jana, sa jeune fille au pair.

Et pourtant, chaque nouvelle rencontre, tout comme le début de chaque œuvre s’accompagnait de la brève illusion qu’elle serait particulière et qu’elle ne se retrouverait pas en proie aux défauts de toutes les autres relations.

Tout comme ses toiles, son pouvoir vient de ce qu’elle ne révèle pas.

Nous nous formons à travers nos doubles, dit Agnès en regardant vers l’escalier. Nous créons des fantômes jumeaux afin de porter le poids de nos désirs.

Une étrange ambiance

J’avais très envie de lire ce roman pour son sujet sur l’art et pour compléter ma découverte de le littérature turque.
Agnès est un personnage déstabilisant qui génère un certain malaise. J’ai beaucoup aimé le style de l’auteur, la tension narrative mais je regrette un peu le manque d’ancrage.

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

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