Titre : L’hôte
Auteur : Ariane Koch
Littérature suisse
Titre original : Die aufdrängung
Traducteur : Benjamin Pécoud
Nombre de pages : 216
Date de parution : 22 février 2024
Seule dans une grande maison
La narratrice vit seule dans une maison de dix pièces située près d’une haute montagne. Elle possède cette maison avec son frère et sa soeur, partis vivre ailleurs. Peut-être souffre-t-elle de solitude ? Elle va régulièrement au ber La Tourelle et erre dans les rues.
A la sortie d’un train, elle croise un étrange personnage, un homme sans domicile qui ne possède que deux sacs plastiques, pendus au bout de chaque bras. Elle l’invite à s’installer chez elle. Malgré le nombre de pièces vacantes, elle le loge dans un placard empli de vieux aspirateurs.
L’hôte
Cet homme étrange à la langue incompréhensible tente de satisfaire la propriétaire en faisant le ménage, en la réconfortant. Parfois, il tente de prendre plus de place dans les lieux pour fuir son cagibi encombré. Mais la narratrice est toujours sur la réserve. Finalement, elle peine à s’en débarrasser.
L’histoire de l’hôte, qui n’est pas la mienne mais qui devient toujours plus mienne, me pèse terriblement.
Le livre est présenté comme une illustration de la difficulté à accueillir, à comprendre un étranger, un être différent.
Ce roman m’a perturbé. Je pense être passée à côté de son message. Je voyais plutôt l’hôte comme une maladie, un mal-être qui s’emparait de la narratrice. Un peu comme une peau de chagrin qui évolue avec l’état de santé mental du personnage.
L’hôte dit : il faut que tu quittes cette maison…Pour accéder à l’âge adulte, il faut que tu déménages.
Un bien étrange roman qui me laisse dubitative.
Commentaires
Le style a l’air particulier, également.