oumhaniTitre : Tunisie, Carnets d’incertitude
Auteur : Cécile Oumhani
Éditeur : Elyzad
Nombre de pages : 156
Date de parution : 3 octobre 2013

Auteur :
Née à Namur (Belgique), Cécile Oumhani vit en région parisienne. Elle collabore à plusieurs revues, parmi lesquelles La Traductière, Babelmed, la revue américaine en ligne Words Without Borders. Elle est membre du comité de rédaction de Siècle 21.
Poète et romancière, elle est l’auteur d’une douzaine d’ouvrages. Aux éditions Elyzad ont été publiés les romans Le café d’Yllka (2009), prix littéraire européen de l’Adelf (Association des Écrivains de langue française) ; L’atelier des Strésor (2012), mention spéciale du prix franco-indien Gitanjali & prix de la Bastide. A été réédité en poche Une odeur de henné (2012), prix Grain de Sel. Son écriture aime à investir des lieux et des cultures autres.

Présentation de l’éditeur :
Janvier 2011. La Révolution tunisienne surgit, inattendue. Onde de choc intérieure. Dans des formes brèves, « car nous vivons dans un temps fragmenté, où tout peut basculer d’un instant à l’autre », Cécile Oumhani témoigne des événements ressentis avec une grande fébrilité durant ces mois de 2011. Depuis Paris, sa voix se mêle à la clameur des milliers d’exilés pour dire le bonheur mais aussi la solidarité avec les peuples libyen et syrien. Puis il y a le retour dans le nord de la Tunisie pour partager ce qui est en train de se passer sur place. Élections d’octobre 2011, espoir brouillé, euphorie brisée. Blanc.
L’auteure reprend ses carnets en février 2013, tentant de cerner les contours d’un avenir incertain. Jusqu’en août 2013, elle ne cessera d’écrire l’amertume, les craintes, les déceptions de ceux avec qui elle avait partagé les premiers moments d’enthousiasme.

Mon avis :
J’ai découvert la maison d’édition Elyzad grâce à Libfly et c’est une nouvelle fois grâce à eux que j’ai eu la chance de lire Cécile Oumhani.
Dans Tunisie, carnets d’incertitude, elle couche sur le papier d’un journal intime, ses impressions, ses sentiments sur la révolution tunisienne de janvier 2011. Le récit est à la fois fragmenté et poétique. Fragmenté parce que ce pays de cœur est en train de voler en éclats et poétique parce son éloignement renforce l’attirance et la passion que l’auteur a pour la Tunisie.
Dès qu’elle quitte la France pour rendre visite à ses amis et parents, qu’elle pose le pied en ce pays, elle décrit les fleurs, les arbres, les couleurs, les odeurs, les sons. C’est le pays où elle se sent bien où elle ressent ses émotions.
Mais elle ressent aussi la douleur des vies brisées, des massacres, de la violence, du chômage.
L’auteur reprendra son journal en février 2013 avec l’assassinat de Chokri Belaïd, homme politique et avocat dénonçant la montée de l’islam intégriste. Elle termine avec les violences en Egypte et les menaces à l’arme chimique en Syrie.
Par le biais de conférences, de manifestations dans le monde entier, Cécile Oumhani alerte avec beaucoup d’émotion et de sensibilité.
Cette langue poétique est presque trop belle face aux violences de ces révolutions et le récit un peu sibyllin  pour marquer les consciences insuffisamment éclairées. Par contre, l’émotion dégagée par ce texte invite le lecteur à s’intéresser davantage à cette partie du monde et ses évènements.

Je remercie Libfly et les Editions Elyzad qui m’ont permis de découvrir ce livre dans le cadre de encartLibFly

 

RL2013 plume

 

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

26 novembre 2013 à 5 h 56 min

j’ai lu un livre de cet auteure et son écriture m’avait charmée !



alexmotamots
26 novembre 2013 à 12 h 28 min

L’auteure t’a-t-elle donné envie de t’y rendre ?





30 novembre 2013 à 9 h 07 min

Je l’aime beaucoup. Elle a une très belle écriture et une voix très poétique.



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