ciriezTitre : Mélo
Auteur : Frédéric Ciriez
Éditeur : Verticales
Nombre de pages : 328
Date de parution : janvier 2013

Auteur :
Frédéric Ciriez est un écrivain français né à Paimpol en 1971.
Avant de publier de la fiction et des textes littéraires, Frédéric Ciriez a d’abord été satiriste dans La Presse d’Armor, le journal hebdomadaire de Paimpol. Des études de lettres et de linguistique l’ont conduit à faire un passage express dans l’enseignement puis à devenir un temps chroniqueur littéraire.

Présentation de l’éditeur :
La veille du 1er mai 2013, deux hommes et une femme circulent dans les rues de Paris et de sa proche banlieue : un syndicaliste au bord du suicide, un sapeur congolais chauffeur de camion-poubelle et une jeune Chinoise vendeuse de briquets. Trois personnages qui se croisent à peine et vont bientôt glisser dans la nuit. Quel feu les consume? Mélo.
Avec sa langue incarnée, généreuse et imagée, Frédéric Ciriez s’impose ici comme un témoin de l’infra-ordinaire, des invisibles qui hantent notre réalité.

Mon avis :
Le roman de Frédéric Ciriez est le récit de quelques journées avant le premier mai de trois personnages dans les quartiers du nord parisien.
Un Lorientais de trente huit ans, travaillant pour un syndicat, aux instincts suicidaires sans véritable attache amoureuse se poignarde dans sa Xantia.
Parfait, congolais, chauffeur de camion poubelle et ami du Lorientais nous ballade dans le Xe arrondissement avant de se rendre à une manifestation de Sapeurs. Il est le roi de la Sape et affronte dans des joutes verbales d’autres amateurs.
 » Moi, Parfait de Paris, travailleur à main nu, venu à toi, vêtu de jaune, de vert et d’argent, sache que je suis le maître du déchet, le terminus esthétique de l’Occident. »
Enfin, Barbara, une jeune chinoise vendeuse des rues mais étudiante à l’ École Supérieure de Commerce de Paris, nous fait découvrir sur ses rollers son métier fatigant, risqué mais rentable. Elle vendra à Parfait un superbe briquet qui laisse découvrir le corps d’une sensuelle « poupée russe ».
Trois personnages atypiques, aux existences fragiles, qui deviennent très touchants soit par leur solitude, leur ridicule ou leur acharnement.
Seulement, pour les connaître et les apprécier, il faut suivre les parcours sinueux et peu intéressants de l’auteur qui sont ceux de la Xantia du Lorientais, du camion poubelle de Parfait ou des rollers de Barbara. On sinue dans les quartiers parisiens sans grand intérêt, on entre à peine dans les vies des personnages et l’on arrive inévitablement sur le mélo de leurs petites vies.
A part la mise en valeur de personnages qui n’attirent pas habituellement l’attention, je termine le livre en me demandant quelle pouvait être la finalité du roman.

J’ai lu ce livre en tant que jurée du prixocéans

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

alexmotamots
18 février 2014 à 12 h 30 min

Il ne te reste plus qu’à poser la question à l’auteur.



18 février 2014 à 12 h 42 min

je n’ai absolument rien compris aux 40 premières pages……et tu ne m’incites guère à me replonger dedans…ou du moins à retenter de le faire…….



18 février 2014 à 13 h 57 min

certes, mais cela ne me suffit pas pour me convaincre…..



18 février 2014 à 17 h 10 min

j’ai dû le lire pour les cours, et j’ai un travail à faire dessus et honnêtement, je me demande aussi ce que l’auteur a voulu faire… en cherchant la petite bête et en voulant analyser on peut comprendre certaines choses mais ça laisse réellement perplexe ce livre…





22 février 2014 à 8 h 36 min

J’ai envie de dire…c’est la rentrée littéraire française. Je n’ai rien lu de vraiment bien en français, à part le récit d’Anne Plantagenet.



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