Titre : La cloche de détresse
Auteur : Sylvia Plath
Littérature américaine
Traducteur :Michel Persitz et révisé par Caroline Bouet. Préface de Rachida Brakni
Éditeur: Denoël
Nombre de pages : 368
Date de parution : première parution en 1972, nouvelle édition avril 2014
Auteur:
Poétesse et romancière américaine, Sylvia Plath est née en 1932 dans le Massachusetts. Mariée à Londres avec le poète Ted Hughes, elle a mis fin à ses jours en 1963.
Présentation de l’éditeur :
Sélectionnée pour un stage d’été dans un prestigieux magazine, Esther Greenwood s’étourdit dans le New York des années 50. Entre les cocktails, la rédaction d’articles et les robes à la mode, elle est censée s’amuser comme jamais. Pourtant, elle est assaillie par des pensées morbides.
Inspiré de la vie de son auteur, La Cloche de détresse est un classique de la littérature américaine, dans lequel on retrouve la poésie obsédante de Sylvia Plath. Des images magnifiques, acides, teintées d’humour noir, qui vous submergent inévitablement.
Mon avis :
Depuis mes lectures de 7 femmes de Lydie Salvayre et du roman de Claude Pujade-Renaud, Les femmes du braconnier, j’avais envie de lire les écrits de Sylvia Plath. Ma fille m’a récemment prêté La cloche de détresse, le seul roman de cette poétesse au destin tragique.
Si la narratrice s’appelle Esther Greenwood, son récit ressemble beaucoup à la jeunesse de Sylvia. On y retrouve son amour de la poésie et sa peur de ne pouvoir allier sa vie de poétesse et sa vie de femme.
Élevée à Boston, Esther, lauréate d’un concours de nouvelles passe une semaine de rêve à New York avec onze autre jeunes filles. Elle y découvre la vie mondaine et la liberté. Autrefois amoureuse d’un étudiant en médecine, Buddy Willard, elle regrette sa virginité imposée par une Amérique puritaine.
Douée pour l’écriture, Esther est indécise sur son avenir : devenir poétesse, professeur, rédactrice en chef ou épouse, mère. Comment concilier une carrière et une vie de femme?
» Si vouloir au même moment deux choses qui s’excluent mutuellement, c’est être névrosé, alors je suis névrosée jusqu’à l’os. Je naviguerai entre deux choses qui s’excluent mutuellement jusqu’à le fin de mes jours. »
Malheureusement, cette indécision devenue malaise permanent conduit Esther en hôpital psychiatrique où elle subira de nombreuses séances d’électrochoc.Soutenue financièrement par l’écrivain Philomena Guinea, les soins vont être plus adaptés, aidant ainsi la jeune fille à reprendre confiance mais sa santé mentale sera toujours fragile.
» où que je me trouve- sur le pont d’un navire, dans un café à Paris ou à Bangkok – je serais toujours prisonnière de cette cloche de verre, mijotant dans mon propre air vicié. »
Connaissant la vie et le destin de Sylvia Plath, l’histoire d’Esther est une confidence, un témoignage émouvants d’une jeune femme brillante emmurée dans une idée étriquée de la femme.
Commentaires
Ton avis me donne très envie de lire ce roman. Je viens de commencer « On s’est déjà vu quelque part ? » de Nuala O’Faolain, et j’y retrouve certaines thématiques dont tu parles, sur la vie des femmes notamment.
Je ne connais pas du tout Nuala O’ Faolain mais le thème, si il est bien traité m’intéresse toujours. Je note.
Magnifique roman ! De manière générale, Sylvia Plath est une auteure que j’aime beaucoup.
Elle est assez touchante par sa volonté et sa fragilité.
Une auteure qu’il faut que je découvre.
Poèmes ou roman ou les deux. Elle est assez touchante
J’ai de bons souvenirs de cette auteure 🙂
Son histoire m’avait touchée. Sa névrose l’a conduite vers un sombre destin
Je n’ai encore pas lu Sylvia Plat, tu me donnes très envie de la découvrir.
Tant mieux. Ses écrits ou les biographies d’autres auteurs sont généralement touchants. C’est le roman de Claude Pujade-Renaud ( Les femmes du braconnier) qui m’a donné envie d’en savoir plus sur Sylvia Plath.
Je t’avouerai que je n’avais pas vraiment aimé ce bouquin, pour je ne sais pas quel raison mais je n’avais pas aimé.
Bonne lecture.
Fifille l’ a également 🙂 ! Pour un e fois, c’est moi qui vais emprunter dans sa biblio!
Nos fifilles ont des points communs.